Résilientes – Details, episodes & analysis
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Résilientes
Mawann
Frequency: 1 episode/7d. Total Eps: 73

Bienvenue !
Moi, c'est Mawann. Si tu viens ici c'est probablement que tu te reconnais dans le mot "résilientes". Tu es sans doute aussi maman ou t'apprêtes à le devenir. Alors d'abord, BRAVO, car tu es forte.
Pour nous les femmes, la grossesse, l'accouhement et le post-partum peuvent être vécus comme un temps de fragilité, de solitude et de peurs. Mais CONFIANCE. Tu es capable, même si tu ne le sais pas. Tu n'es pas seule, ton bébé est là et nous sommes là.
Tu entendras ici des échanges qui vons t'aider dans les très grandes et petites difficultés de ta maternité. Mon but ? Te permettre d'avancer avec confiance sur ton chemin.
Chaque épisode est diffusé le mercredi matin à 7h.
Il y a trois séries différentes :
- "Mamans Résilientes" : des témoignages de mères qui ont traversé des moments très douloureux et éprouvants, mais avec au bout, toujours la paix, la joie.
En écoutant ces récits de vie, tu ne te sentiras plus seule, leurs solutions et ressources vont t'inspirer et tu trouveras un nouvel espoir grâce à l'exemple du parcours de la maman qui témoigne. Plus encore, tu découvriras que les épreuves, bien qu'elles brisent, sont aussi un terreau fertile dans lequel de belles fleurs pourront germer dans ta vie. Et si tu ne le sais pas encore, tu découvriras aussi que la maternité donne aux femmes une force hors du commun, une force que bien souvent, elles ne soupçonnaient pas avant de le vivre.
Les épisodes "Mamans Résilientes" sont diffusés environ deux fois par mois. - "Regards d'experts" : des interventions de professionnels, auteurs, associations qui offrent aux mamans des clés de compréhension, des outils pratiques, des initiatives positives engagées en faveur d'une maternité épanouie. Avec eux, tu prends de la hauteur et tu découvres des solutions concrètes à mettre en place dans ta vie qui changeront la donne pour ton projet bébé, ta grossesse, ton accouchement ou ton post-partum.
Les épisodes "Regards d'experts" sont diffusés environ une fois par mois. - "Héroïnes du quotidien" : et parce que les difficultés ordinaires d'une vie de maman tapissent notre quotidien, ici, tu entendras parler de sujets comme la charge mentale, le baby clash, ou l'endormissement autonome.
Des mamans y racontent comment elles font face à des problématiques concrètes dans la vie de tous les jours pour que tu puisses t'inspirer de tous leurs petits trucs et astuces, et les adapter à ta propre vie.
Le but est que la difficulté qui t'occupe te prenne de moins en moins d'énergie et te laisse enfin le loisir de savourer tes petits et grands bonheurs de maman.
La série sera animée dès la rentrée par Bérangère 🙂
Les épisodes "Héroïnes du quotidien" sont diffusés environ une fois par mois.
Pour conclure....
Quand il nous semble que la nuit sera sans fin, il suffit parfois de rencontrer une compagne sur le chemin et de se sentir comprise pour apercevoir l'horizon qui s'éclaire. Nos mamans résilientes sont ces compagnes. Elles sont tes compagnes. Ici, il n'y a pas de jugement, juste de la bienveillance, du soutien et de la gratitude pour cette force maternelle qui nous habite.
Alors, quelle que soit ta situation, ta vie, bienvenue à toi. Tu fais désormais partie de la famille des RÉSILIENTES !
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#15 - Mon bébé doit mourir à la naissance, je l’accompagne jusqu’au bout - BÉATRICE
Season 1 · Episode 15
lundi 22 juillet 2024 • Duration 01:05:04
Parfois la vie nous mène par d’étranges chemins, des voies qu’on n’aurait pas souhaité emprunter, si elle ne nous y avait poussé comme de force. Comment, après avoir accompagné deux bébés jusqu’à leur mort, peut-on dire “je ne voudrais pas ne pas avoir vécu tout ça” ? Béatrice le dit pourtant, le coeur en paix. Dans ces histoires infiniment douloureuses, la vie s’est engouffrée, a pénétré et élargi le moindre interstice en elle.
Béatrice a connu six grossesses, elle a trois enfants vivants et vécu quatre accouchements lors desquels la vie et la mort se sont cotoyées. Ses maternités l’ont transformée. A partir de son vécu, Béatrice nous enseigne l’art de la résilience.
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#14 - J’ai fait un déni de grossesse total, je l’ai découvert à la naissance - LUDIVINE
Season 1 · Episode 14
lundi 8 juillet 2024 • Duration 14:25
Violences familiales, drogue… l’enfance et l’adolescence de Ludivine ont été rudes. Elle s’en sort et devient maman une fois, deux fois… cinq fois. Le couple se sépare, l’événement est une blessure terrible pour Ludivine. Durant les 9 mois qui suivent, Ludivine est enceinte mais elle ne le sait pas : elle vit un déni de grossesse. Et c’est le jour même de l’accouchement qu’elle découvre qu’elle attend un enfant. Le bouleversement est immense : entre la naissance sous X, la rétractation et les premières années fusionnelles avec son bébé, Ludivine partage avec nous son incroyable histoire.
Besoin de voir un visage ? Retrouvez la version courte du témoignage de Ludivine en vidéo sur YouTube !
Note :
Cet épisode donne la parole à une maman qui nous livre son récit sans interruption. Ici, vous ne m’entendrez pas 🙂
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#5 - Enceinte à 15 ans, comment gérer ? - CLARISSE
Season 1 · Episode 5
lundi 8 avril 2024 • Duration 24:28
Mais quand on devient maman, on a le droit d’être fière, non ? Si touchante en l'assurance et la confiance qui l'anime, Clarisse est une jeune femme inspirante.
Elle nous raconte son accouchement haut en couleurs, vécu avec sa maman. Oui, car sa maman est là qui la soutient. Mais, pas simple pour une mère de laisser sa fille le devenir alors qu'on la couve encore... Il faut parfois des gestes de ruptures radicaux pour permettre à chacune de trouver sa juste place.
Vous souhaitez vous rapprocher de la résidence dans laquelle Clarisse a vécu ? Il s'agit de la Résidence Cécile et Marie-Anne (Salvert).
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TIMELINEINTRODUCTION
00:22 : “Ça m'est tombé dessus. Mais c’est une nouvelle vie qui commence ; c’est des petits bouts de bonheur.” "On est deux, à deux ; on va y arriver tous les deux."
00:45 : “Et puis quand on commence à sentir son bébé qui bouge dans son ventre, il n’y plus de doutes.”
CONTEXTE
01:00 : Clarisse tombe enceinte à 15 ans d’un petit Timéo. Elle a désormais 17 ans et vit dans une résidence “Cécile et Marie-Anne” à Poitiers.
02:35 : À ce moment-là, Clarisse n’a que sa maman. Était avec son copain depuis sept mois. Pensait que sa relation allait durer.
03:45 : Le test de Clarisse est positif. Elle ne sait pas quoi faire. Elle va chercher sa mère, qui elle-même avait été maman à 17 ans. Cette dernière réagit bien. Clarisse obtient également l’aide de sa meilleure amie et de son petit copain actuel.
04:25 : Ses camarades de classe ont arrêté de lui parler du jour au lendemain, “pour l’image.” Ses professeurs ont fait comme si de rien n’était. La CPE n’était pas la plus commode non plus.
05:35 : Clarisse ne se sentait pas assez forte pour avorter. Elle ne pouvait juste pas.
06:38 : Est venu le moment d'en parler aux parents de son copain. Ils n’acceptent pas. Son copain tente de se dédouaner en propageant des rumeurs au collège, comme quoi le bébé n’est pas le sien.
07:00 : “On est à un âge où on ne peut pas se forcer à être parent. Si on le sent pas, on le sent pas.” “On peut mal le vivre quand on n’est pas prêt.”
07:45 : La maman de Clarisse a élevé 4 filles seule. Clarisse ne voyait pas pourquoi elle ne pouvait pas le faire elle aussi. “Il y a toujours des solutions ; ça va le faire. Je vais réussir.”
08:10 : À 7 mois de grossesse, on propose à Clarisse de venir loger dans une résidence sociale particulière. Elle décide de quitter son foyer familial ; en effet, pour la maman de Clarisse, il est compliqué de trouver sa place de “mamie” et non de “maman” du petit Timéo.
09:20 : Dans sa résidence, Clarisse a trouvé sa place facilement mais est tout de même contrainte par le peu d’intimité qui y règne car il n’y a qu’une chambre et en plus de cela, son nouveau copain ne peut pas venir lui rendre visite. En effet, à 5 mois de grossesse, Clarisse rencontre un nouveau jeune homme qui deviendra petit à petit le papa adoptif de Timéo.
11:00 : Clarisse a reçu de fortes pressions pour ne pas garder son enfant de la part de ses grands-parents qui ne sont pas de la même génération.
11:45 : Elle se sentait parfois seule et se demandait s’il elle allait réussir. Sentir son bébé bouger a permis d’enlever tous les doutes possibles ; sa présence a été une force.
ACCOUCHEMENT
10:31 : Sa maman l’a accompagné à la maternité.
17:00 : L’expulsion du bébé a mis très longtemps, Clarisse avait très mal. Le cordon ombilical était enroulé autour du cou de son tout petit ; du liquide amniotique dans les bronches. La peur. L’attente de son bébé. L’expulsion du placenta. "Les sage-femmes ont probablement pensé que j'exagérais la douleur car j'étais tout de même très jeune le jour-J"pense-t-elle.
18:40 : Sa maman qui commente ; le stress, les hormones qui influencent et exacerbent sa réaction.
19:00 : “Un ascenseur émotionnel”. Les larmes qui coulent. Beaucoup de bonheur.
19:27 : “Ce n’est pas rien de sortir un bébé de son corps.” Une expérience à la maternité très facile, des gestes naturels, comme si elle savait déjà faire, comprenait son bébé.
CONCLUSION
22:00 : “Prendre les choses comme elles vont.” En étant maman, on apprend la patience. Moins dramatiser, trouver le positif dans le négatif. Trouver la force quand ça ne va pas ; "après la pluie vient le beau temps."
23:00 : “Ne jamais se décourager.” Ses plus grandes joies : voir son enfant évoluer.“ Ça donne du courage ; des petits bouts de bonheur. Ne jamais baisser les bras ; ne jamais se laisser abattre. "Le plus beau se trouve devant.”
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AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUSCHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”
LÉA : "J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents."
AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”
RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”
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#4 - Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo - CHRYSTELLE
Season 1 · Episode 4
lundi 1 avril 2024 • Duration 20:59
Mais Chrystelle sent une force nouvelle grandir en elle. Elle se sent prête. Prête à résister à la pression du papa, prête à élever son enfant seule, prête à changer de vie radicalement... Découvrez comment Chrystelle a relevé cet incroyable défi.
Vous souhaitez vous rapprocher du foyer dans lequel Chrystelle s'est sentie bien ? Il s'agit de Maison Bethléem.
Note : cet épisode donne la parole à une maman qui nous livre son récit sans interruption. Ici, vous ne m’entendrez pas 🙂
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TIMELINEINTRODUCTION
00:20 : “Dès que je l’ai vu sur l’échographie, j’ai su. Je vais y arriver, c’est sûr !” Là aujourd’hui, les gens sont bluffés, car un bébé, “ça donne de la force.”
00:40 : “On a créé des liens très forts avec d’autres mamans et des bénévoles. Il m’a clairement sauvé, mon enfant.”
CONTEXTE
01:25 : A 29 ans, vient de Marignane. Habite à Toulon. Sa mère s’est séparée de son père. Elle s’est remariée. Ils ont habité à Miramas, ça a été compliqué, mais elle s’est habituée.
02:10 : Est tombée enceinte dans une période floue de sa vie. Ça n’allait pas bien dans sa famille. Sur le coup, la douche froide ; partagée entre la joie et la peur.
03:10 : S’est dit qu’elle devait l’annoncer au plus vite, pour être claire. Le père n’est pas prêt ; il ne veut pas. S’est retrouvée davantage perdue. Il l’a harcelé. Elle ne trouvait pas de solution. Elle appelait des numéros verts mais avait du mal à se faire une idée de la direction à prendre.
04:30 : Avait 27 ans à ce moment là. S’est dit qu’elle ne pouvait pas abandonner son enfant. N’a pas voulu insister auprès de son conjoint ; lui a dit aurevoir. “Ne pas forcer les gens à rester ; les laisser s’envoler.”
05:45 : Avait déjà avorté deux fois avec son premier copain ; à 19 ans et puis l’année d’après. C’était flou. Elle subissait une très forte pression ; “il fallait l’enlever, absolument” lui disait-on.
06:30 : Elle était seule. Pour les autres, ce n’était rien, ça ne les choquaient pas, personne ne s’inquiétait. Pour elle, c’était autre chose. On oublie pas un avortement. “Je penserais toujours à ces petits êtres que j’ai décidé d’enlever.”
07:20 : Le médecin ne semble pas favorable à ce que Chrystelle garde son enfant sans père. Elle décide de changer de cabinet immédiatement. “Je le garde, je le garde ; c’est tout !”
09:00 : Même quand on a rien, il ne faut pas se décourager. Il y a des aides. On va s’en sortir. "Offrir à cet enfant tout ce que je peux lui offrir." Chrystelle n’avait à l’époque pas de travail et vivait chez sa mère.
10:00 : Tout naturellement, tout s’est fait rapidement. Chrystelle est venue s’installer à Toulon, elle a bénéficié de compléments financiers. "Il ne faut pas écouter les autres, qui nous mettent la pression."
12:00 : L’aide de l'association maison Bethléem. Un cadre où poser ses affaires et respirer. Vivre sa grossesse sereinement, sans son entourage qui la presse. Des bénévoles qui répondent ouvertement à ses questions, à ses peurs. Des aides matérielles.
14:20 : La peur de l’accouchement. Mais Chrystelle sait qu’elle n’est pas toute seule.
ACCOUCHEMENT
15:10 : A été déclenchée. Mais ça passe, on oublie tout une fois qu’on a son bébé dans les bras.
16:00 : Besoin d’amour, se sentait très seule. Avait beaucoup d’amour à offrir, à donner. Avait peur de sa vie pour lui. Était très protectrice. Son bébé l’a aidé à changer de voie, à arrêter de faire la fête, à prendre conscience de ses responsabilités d'adulte et mère.
CONCLUSION
18:45 : Les émotions sont passagères. La colère et les tensions passent ; c’est par vagues. La réconciliation avec sa famille a beaucoup apaisé Chrystelle ; "c’est un travail très important."
19:00 : "Écouter son coeur et son instinct de maman ; ne pas hésiter à demander de l’aide."
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AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUSLÉA : "J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents."
AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”
RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”
MARIE : "Enceinte, il fait pression pour que j'avorte."
JESSICA : "Maman solo et mode de vie alternatif, j'élève seule mes trois enfants."
ANNABELLE : "Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse."
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#3 - Maman solo de 3 et mode de vie alternatif - JESSICA
Season 1 · Episode 3
vendredi 29 mars 2024 • Duration 47:31
Jessica affronte tout cela avec appréhension et courage. Au cœur même de l'orage, elle vit des maternités exaltantes, en connexion intense avec ses trois bébés, la nature et le divin. Elle le dit : dès lors qu'elle est enceinte, elle sent en elle se déployer une force à surmonter toutes les épreuves.
C’est dans un mode de vie alternatif que Jessica mène son petit monde et offre à sa famille ce que sont à ses yeux les vraies richesses.
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TIMELINEINTRODUCTION
00:00 : “J'avais passé les quelques années d'avant à essayer de trouver une personne fiable avec qui je pourrais vraiment construire ça ; c'était l'échec cuisant..."
00:20 : "J’ai ressenti une grande force, comme quelque chose qui pouvait tout dépasser, parce que ça y est, j'étais maman ; c'était le truc le plus extraordinaire qui m'arrivait. Et là, contre toute attente, c'est de nouveau la descente aux enfers."
00:45 : J'ai choisi de prendre ce camping-car car ça me permettrait de continuer notre instruction en famille ; "pour moi, les enfants sont faits pour être dans la nature." “Je dois vivre ça, il y a un cadeau derrière... de la fierté d’avoir été capable de faire tout ça.”
01:20 : Au fond d’elle, Jessica se sait guidé. Ses maternités sont exaltantes, elle reste en profonde connexion avec ses bébés. Et c'est dans un mode de vie alternatif, proche de la nature, qu'elle trouve la paix intérieure.
CONTEXTE
01:55 : Jessica a trois enfants et les élève seule aujourd’hui. Mais il y a eu un papa pendant un temps. Pour sa première grossesse, son conjoint fait volte-face peu de temps après l'annonce, malgré leur volonté commune d'un désir profond d'enfant. "Je suis le père de personne," répond-t-il.
03:40 : Jessica était éducatrice spécialisée. Elle habitait dans un petit village dans la montagne. Elle voulait absolument déménager pour ne plus se retrouver proche de son ex-conjoint, qui connaissait tout le village. Elle ne voulait pas non plus assumer sa grossesse solo face à ses collègues de travail.
04:50 : "Il y a eu ce gouffre sans fond et en même temps une joie profonde car j'avais ce petit être qui grandissait en moi ; cette force qui dépassait tout. Je me sentais responsable de ce bébé." "Je m’en suis voulue de ne pas avoir trouvé de personne fiable pour devenir le père de cet enfant."
06:38 : Sa mère l'a soutenu ; à contrario, son père lui conseille d'avorter, il a peur pour sa fille. Il décide de couper le contact et s'ensuivront cinq années de silence radio. Au même moment, le frère de Jessica devenait moine. Mais elle trouve du réconfort auprès d’une de ses voisine ; réfléchir, comment s’organiser. “Je ne suis pas toute seule sur mon chemin, j'ai du soutien” - c'est tellement important.
08:10 : Jessica décide d’emménager chez un ami, à une heure de chez elle, tout quitter et de chez lui, refaire le point et reprendre les choses une par une. Mais malheureusement, ça se passe mal, a du tout réorganiser de nouveau.
09:15 : Jessica a eu du mal à trouver un logement ; avait besoin d'un petit jardin et deux chambres. Était sans travail et sans voiture.
10:00 : Étonnamment, elle réussi à avoir un crédit et à trouver facilement un logement HLM et une voiture (moyennant la caution de sa mère). Une association solidaire l'aide à déménager tous ses meubles et affaires, à faire cette transition. Cela permet à Jessica de reconstruire son quotidien.
11:10 : “Dans sa bulle.” Prendre soin de soi. Se concentrer sur la connexion avec son bébé ; prenait des bains, les mains sur le ventre, lui parlait. Connectée au divin également ; retourner à la prière. Entendre les signes, la “guidance.” Se dire qu’elle n’était pas seule, qu’elle avait été choisie pour être maman ; se laisser porter. Que tout cela arrivait pour quelque chose, pas un mal. "Nous avons ça à vivre, mon bébé et moi."
13:20 : Sentir qu’elle n’est pas toute seule, protégée. Rester sereine, trouver les ressources au fur et à mesure. Confiance coexiste avec la peur et l'angoisse. Mais ce parcours se révèle être “le chemin de vie de Jessica” ; les embûches ne sont pas terminées.
15:50 : Des coliques néphrétiques, des douleurs atroces, pire que des contractions. Panique à bord ; la peur de perdre son bébé, à 5 ou 6 mois de grossesse.
16:00 : Rencontre un homme le jour de son anniversaire ; la relation s'est transformée le jour de la fête des pères. Était prêt à accueillir l'enfant comme le sien. Était présent pour la naissance.
ACCOUCHEMENT
17:30 : A pris la péridurale car douleurs vraiment trop intenses. Le "nouveau papa" était présent ; a coupé le cordon. Émerveillé. Ressentait un amour de père tel que si ça avait été le sien. Ce papa, il s'était présentait à elle sans même qu'elle le cherche.
20:30 : Avait vraiment cette peur que son fils n'ait pas de père, qu'il ne soit pas reconnu. Très important pour Jessica de dire à son fils qui était vraiment son père biologique, de libérer la parole. S'est beaucoup occupée de lui à la naissance, fait le choix de rester à la maison, ne pas reprendre professionnellement tout de suite.
LA VENUE DU DEUXIÈME ENFANT
23:30 : Désir commun d'un deuxième enfant avec ce même homme arrivé parfaitement à temps pour la naissance. Éprouvant émotionnellement de gérer un début de grossesse avec un bébé d'à peine un an.
24:35 : Son conjoint fuit devant les besoins de Jessica, malgré sa présence déjà fortement moindre. Jessica ne s'en est pas rendue compte tout de suite ; était sur son petit nuage de maternité. La difficulté : penser pouvoir compter sur quelqu'un qui s'avère en fait totalement absent. Ne se rendait pas compte du rôle qu'il avait à jouer. Incapacité à être réellement en relation ; son conjoint parait dépassé.
27:40 : Revirement lors de l'accouchement ; préparation grâce aux méthodes de l'haptonomie (père entre en communication avec le bébé par le "toucher affectif" du ventre). A été très présent pendant les contractions de travail. Jessica s'est sentie soutenue et pourtant, à la naissance de leur bébé, son conjoint n'est "plus là." Complètement déconnecté, hors de la relation.
31:00 : Annonce pourtant leur mariage lors du baptême de leur enfant. Cependant, avec sa baisse d'hormones et tout ce qui n'allait déjà pas, Jessica vire son conjoint de son domicile, tout en continuant la thérapie de couple pour ne rien lâcher. Aller-retours. Lui restait dans le déni complet.
34:50 : Dans un élan amoureux, conception du troisième enfant. Pourtant, Jessica acte sa séparation officielle à ce moment là. "À malheur bonheur est bon" ; malgré cette rupture, la relation entre son conjoint et ses enfants s'améliore.
37:20 : S'est laissée guider, même si elle ne maîtrisait pas, et petit à petit, les choses se sont construites. A mené une vie en camping-car, avec son instruction en famille.
38:50 : A passé une partie de l'été en France, puis l'hiver en Espagne, toujours très près de la nature, pour en profiter. A finalement senti qu'elle devait rentrer vers chez elle, vers Roanne. Trouve un éco-hameau où s'installer et inscrit ses enfants à l'école publique. Nouer des liens pérennes avec les gens du village.
CONCLUSION
44:00 : Suite à ces nombreuses péripéties, Jessica éprouve beaucoup de reconnaissance et de fierté car tout ce qu'elle a fait l'a forgé. "Il faut avoir confiance en soi, en notre ressenti, avoir foi en la vie et les situations les plus désespérées peuvent se dénouer de façon magique."
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#2 - Mon bébé a une malformation cérébrale, il naît sans séquelles - ALICE
Season 1 · Episode 2
mercredi 27 mars 2024 • Duration 41:41
Non seulement le cerveau n'a pas de "corps calleux" : c'est-à-dire que le pont permettant la circulation des informations entre les deux hémisphères cérébrales est inexistant, mais, en plus, un très gros kyste s'est formé dans l'hémisphère gauche qui apparaît tout abîmé. Il fallait s'attendre au pire à la mort, au mieux à un enfant hémiplégique. "Au mieux"... À vrai dire, dans ces situations, on ne sait plus bien ce qu'il vaut mieux espérer. Les sentiments et les pensées se bousculent.
L'histoire était sans issue… mais la vie réserve parfois des surprises… et des miracles.
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TIMELINEINTRODUCTION
0:32 : "J'ai pensé que mon bébé allait mourir et c'était presque un soulagement. De toute façon on ne pouvait que l'aimer, c'était un bébé fragile, malade, qui allait mourir."
0:50 : "Tout le monde nous dit : 'mais c'est la joie de vivre cet enfant.'" "J'ai l'impression que depuis qu'il est né, il vit à me dire : 'mais maman, c'est bon, tout va bien.'" "Heureusement qu'on a eu la petite fibre suffisante pour y croire."
CONTEXTE
1:40 : Mariée depuis 10 ans, 4 enfants aujourd'hui ; celui dont nous allons raconter l'histoire dans ce podcast, le petit Marius a 3 ans. Quand il est arrivé, le couple avait déjà 2 enfants ; venaient de redéménager dans la région aixoise. Suivie à la clinique de l'Étoile, à Aix-en-Provence.
4:00 : Deuxième échographie ; la sage-femme se rend compte qu'il y a un problème, elle ne voit pas une partie du cerveau de leur bébé. Lui conseille d'aller chez un spécialiste à Marseille ; "pas de corps calleux." La douche froide, un kyste installé dans son cerveau ; "il va probablement mourir."
7:50 : Tout est mélangé, plus rien de rationnel. Tout paraît compliqué. Alice faisait l'autruche, se concentrait sur des choses matérielles. Son mari lui reste terre à terre ; quels étaient les risques, à quoi il fallait s'attendre, comment ça va se passer ?
9:40 : L'urgence : organiser une IRM à la Timone. Apporter de la tristesse aux gens ; quand elle a du prévenir ses parents et beaux-parents. Avait l'impression de distribuer de la peine à tout le monde. Alice se culpabilise, les voix nouées, les gens qui ne savent pas quoi dire ; "une nouvelle manière d'être triste."
13:30 : IRM et rdv avec neuro-pédiatre ; confirme le diagnostic, comprennent qu'ils ne "reviendront pas en arrière." Alice et son mari veulent garder leur bébé ; "on l'aimait trop, c'était notre bébé, il n'y avait pas de sujet. On y va, on avisera, on verra."
17:00 : On étaient les seuls à pouvoir décider de ce qui allait lui arriver. Il y a toujours des histoires qui finissent bien. On ira au bout ; un côté d'inconscience, les risques possibles étaient très abstraits.
19:00 : Une autre vague de tristesse. "On l'aimait d'amour ce bébé, mais il va mourir." La culpabilité de ressentir un soulagement face à sa mort quasi certaine, "on prends pas grand risque à le garder, de toute façon il va mourir." Le handicap ; très abstrait. Alice a du mal à concevoir cette vie.
21:00 : Comment gérer un enfant handicapé (n'arrive jamais chez nous)?! Un monde loin. "On sait qu'il y en a mais on a du mal a accepté que ça nous arrive à nous, c'est ok mais pas chez moi."
ACCOUCHEMENT
24:00 : La naissance arrive avec beaucoup de stress. Un fond d'inquiétude ; "ils n'ont peut-être pas tout vu." On s'étaient fait un code avec mon mari pour se rassurer comme on pouvait.
25:30 : Son mari la regarde et lui dit : "il est trop beau ce petit Marius." Peur des crises d'épilepsies (commun en début de vie lorsque l'on a un handicap lourd du cerveau). "Jusqu'ici tout va bien." Passage à la maternité sereins. Première étape validée avec succès. "Pour l'instant, il va bien."
LA VIE CONTINUE
27:30 : "Un bébé ça fait pleins de gestes bizarres," dur de voir si ça n'allait pas. "Physiquement, on s'attendait à ce qu'il soit très marqué. On ne voyait rien, c'était presque déstabilisant." À chaque instant, Alice se disait ; "il va mal." Profiter mais en se préparant au pire tout le temps.
30:00 : Aujourd'hui, Marius a trois ans. Il marche, va à l'école. À tout fait tout seul. Le cerveau est hyper magique et mystérieux. Il est en train de faire son chemin à lui pour faire les choses ; laisser lui sa chance d'y arriver tout seul. "Tout s'est fait en décalage." "Il va très bien, il va vraiment très bien." Le miracle de la vie.
33:00 : Un petit garçon solaire, dans le sourire en permanence. "La joie de vivre." C'est un battant ; il s'est construit comme ça.
35:00 : Avec mon mari, on savait que ça pouvait "passer ou casser." On a eu une grande chance de vivre cette expérience en parallèle, parfois en accord, parfois en décalage. "Mais ça nous a évidemment soudés."
CONCLUSION
36:00 : "Il faut y croire." Le panel des diagnostics est large ; on se focalise souvent sur le pire. Aujourd'hui, il est dans le vert. On se rend compte que l'on est vraiment chanceux. Je m'attendais à une vie difficile à partir de là car c'est le quotidien de tellement de gens qui ont des enfants malades.
38:00 : "C'est difficile de garder espoir mais il faut chercher dans ses tripes et s'accrocher à ça." "Il pourrait être hémiplégique mais il pourrait également aller très bien."
39:45 : "Comme physiquement, il va bien, on a éliminé des sujets d'inquiétudes. Il y a des moments où je ne me sens pas à ma place car il a les problèmes mais il n'a pas les conséquences des symptômes." Un sentiment d'imposteur. Des inquiétudes sur-démesurées. "C'est la vie, chaque instant doit être vécu ; heureusement qu'on y a cru un tout petit peu."
LIENS UTILES- Clinique de l'Étoile
- Corps Calleux : anatomie, pathologies, traitements - Passeport Santé
- Hôpital de la Timone - Les services
- Mon enfant est en situation de handicap - Service Public
- Épilepsie : définition et causes - AMELI
- HÉMIPLÉGIE - Fondation Hopale
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AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUSAURÉLIE : "Je tombe enceinte en dépression post-partum ; mon bébé est sourd."
SOPHIE : "Enceinte, mon conjoint sombre dans la dépression."
JESSICA : "Maman solo et mode de vie alternatif, j'élève seule mes trois enfants."
CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”
RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”
#1 - Enfant battue, j’ai peur d’être une mauvaise mère - MADISON
Season 1 · Episode 1
lundi 25 mars 2024 • Duration 43:39
“J’avais toujours dans ma tête les mots et la phrase que ma mère m’a dite : tu ne seras jamais une bonne mère.” Aujourd’hui, Madison est une maman résiliente, heureuse et rayonnante de gratitude envers la vie. Je ne vous souhaite qu’une chose : que sa paix vous contamine !
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TIMELINEINTRODUCTION
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AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUSCLARISSE : “Enceinte à 15 ans.”
LÉA : “J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents.”
CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”
ANNABELLE : "Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse."
ALICE : "Mon bébé a une malformation cérébrale, il naît sans séquelles."
RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”
#13 - J’ai tellement la rage que je me mets des coups dans le ventre - LINDSAY
Season 1 · Episode 13
lundi 24 juin 2024 • Duration 01:18:51
On imagine mal l’effet que peut produire l’abandon d’une femme enceinte par un homme. Chez Lindsay, cela fait naître une colère immense qui va se retourner contre son bébé pendant et même après la grossesse… De justesse, elle évite le drame quand, prise par l’envie d’étouffer son bébé, elle appelle à l’aide.
L’histoire va se répéter, une seconde fois : même abandon, même grossesse solo… Mais sa réaction sera si différente !
Lindsay a si bien cheminé intérieurement que plus jamais, elle ne laissera les événements fâcheux détruire ni sa vie, ni celle de ses deux enfants.
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#12 - Je tombe enceinte en dépression post-partum ; mon bébé est sourd - AURÉLIE
Season 1 · Episode 12
lundi 10 juin 2024 • Duration 44:06
Et voilà que deux grossesses s’annoncent coup sur coup : l’arrivée d’un bébé inattendu, alors qu’elle traverse encore la tempête de la dépression post-partum ; puis l’arrivée d’une petite puce qui attrape un sale virus in utero, avec la perspective d’un handicap sévère : la surdité.
Comment vivre ces bouleversements alors qu’on se trouve en mission humanitaire à l’autre bout du monde ? Trouver le chemin de la paix intérieure, demander de l’aide, anticiper son accouchement, prévoir un accompagnement médical… Dans la tête et le coeur d’Aurélie, les préoccupations d’expat se mêlent aux inquiétudes et aux émotions violentes qui la traversent.
Au détour du chemin, tel événement qui passe comme un baume… ; au terme, un regard de gratitude jeté en arrière, le coeur élargi.
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TIMELINEINTRODUCTION
0:20 : “Le sol s’est dérobé sous mes pieds ; j’avais pleuré pendant toute la première échographie.” “J’avais l’impression d’être morte à l’intérieur, mais je me suis rendue compte que lui, il était en vie.” Rongée par l’angoisse physiquement.
0:40 : Se laisser du temps. Gros coup de massue ; Noémie est sourde des deux oreilles. A le “cytomégalovirus.” Est pourtant un bébé très rayonnant.
CONTEXTE
3:18 : Libérer la parole au sujet du post-partum. A eu après son premier enfant une première phase compliquée ; ils partaient au Chili jeunes mariés, à 30 ans.. Trouver ses marques en jonglant avec l’arrivée d’un deuxième enfant en mission humanitaire. Gros “creux” après son troisième enfant ; Marthe.
4:00 : Est vraiment venu la surprendre. S’est beaucoup culpabilisée ; a pensé que cette dépression était une fragilité de son être et non qu'elle était contextuelle.
4:50 : S’est beaucoup reposée sur son mari. Son post-partum est venu la surprendre au bout de six mois de vie de son deuxième enfant, mais déjà enceinte du troisième. La baisse d’hormones qui arrive à ce moment-là est en grande partie liée à l’arrêt de l’allaitement. “Le poids de la famille nombreuse” ; 3 enfants. À deux parents, Aurélie et son mari se sont sentis dépassés.
6:20 : Coup des responsabilités. Aurélie est sage-femme. Et elle tombe enceinte de son quatrième enfant au moment où elle s’y attend le moins. Pourtant, la vie “est en Aurélie.”
8:20 : Aurélie a besoin d'aide ; elle fait appel à un psychiatre et commence à prendre des médicaments. Ce bébé l’aide doucement à se remettre sur pieds ; elle n’était pas prête, elle n’acceptait pas qu'il vienne prendre sa place au sein de son foyer et pourtant, une fois sa présence annoncée, leur vie de famille change.
9:00 : Aujourd’hui, l’avortement est tellement simple qu’on y pense facilement. Et les professionnels de santé nous poussent parfois vers ce choix ; une pression ambiante qui est vraiment là au sein de la société - “Madame, ce n’est pas normal de pleurer comme ça, vous êtes sûre, vous voulez le garder?”
11:50 : Le mari d’Aurélie l’aide à s’apaiser en lui rappelant le temps que prends une grossesse (- 9 mois c’est long, on peut évoluer, voir les choses différemment!)
ACCOUCHEMENT
13:30 : La naissance de son petit Joseph. Le soir de Noël ; est partie à la maternité en urgence à Paris, là où elle était en confiance alors qu’elle habitait en Bourgogne.
14:50 : A pris la péridurale. Un moment hyper paisible, à deux, dans l’intimité de cette clinique où Aurélie a ses repères et des amies sage-femmes présentes pour l’épauler. Cette mise au monde douce et attendue est venue “réparer” les débuts difficiles qu’elle avait vécu à cause de sa dépression.
AIDES
16:20 : Charge matérielle ; a beaucoup délégué à ce moment là. Avait un besoin pressant de faire du sport ; d’aller courir et marcher. Réceptive à la nature. Son psychiatre l’a par ailleurs beaucoup aidé.
18:50 : Mari très présent ; l’oriente à trouver les bonnes personnes. Apprendre à ne pas se faire violence. L’a aidé a accepter cette période difficile en cessant de se culpabiliser. A été très compatissant.
21:20 : Joseph (leur deuxième enfant) a eu une allergie au lait de vache a deux mois et cela s’est traduit par un eczéma très violent. Aurélie a du lui prodiguer de nombreux soins ; en cela elle s’est davantage rapprochée de lui. Malgré l'hypersensibilité de son fils, elle reste très proche de lui.
LA SURDITÉ DE SON CINQUIÈME ENFANT
25:20 : A eu son cinquième enfant à Madagascar ; la petite Noémie. A accepté de prendre du temps, de se laisser porter. Étaient très bien dans leur mission également ; a décidé d’accoucher dans la maternité de la capitale.
28:00 : Cependant, lors de la troisième échographie, Aurélie découvre que son bébé est anormalement petit. Décide de rentrer en France avec ses deux derniers enfants pour accoucher, sans son mari.
30:00 : Son bébé a le cytomégalovirus. Était seule à l’hôpital car contexte du covid. Retards moteurs et mentales avec possible surdité à venir. Cependant, Aurélie sent que son bébé est une battante. Rentre à Madagascar pour retrouver sa famille.
36:00 : 6 mois plus tard, Aurélie découvre que sa fille est devenue totalement sourde et a des retards moteurs. Pourtant, elle est très bien prise en charge à Madagascar, avec un kiné, une masseuse, des séances de rééducation.
CONCLUSION
41:00 : “Je sens qu’il y a un accueil plus grand en moi de ce que la vie nous offre, et une capacité à voir malgré toutes les surprises et les bouleversements vécus. On se rend compte de tous les trésors qu’il y a derrière, en ouvrant son coeur, tous ce qui est permis, dans le lien avec l’enfant et les personnes que l’on rencontre.”
42:25 : “Combien elle touche les coeurs, elle arrive à faire sourire, alors qu’elle est poly-handicapée et même si ça ne se voit pas, pourtant, elle rayonne. Son quotidien n’est pas facile, mais elle est heureuse, ça me donne du baume au coeur de voir qu’elle a sa place dans ce monde.”
LIENS UTILES- Dépression post-partum
- Allaitement et sevrage
- AMELI - Comment choisir son activité physique ou son sport pendant sa grossesse?
- NUTRICIA - Allergie aux protéines de lait de vache
- Cytomégalovirus (CMV) - Tout savoir | American Hospital of Paris
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AUTRES ÉPISODES D’INTÉRÊT POUR VOUSSOPHIE : “Enceinte, mon conjoint sombre dans la dépression.”
ALICE : “Mon bébé a une malformation cérébrale, il naît sans séquelles.”
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#11 - J'ai très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents - LÉA
Season 1 · Episode 11
lundi 27 mai 2024 • Duration 35:23
Or, Léa c’est le courage faite femme. Le risque d’une grossesse ? Elle l’assume. L’annonce à ses parents qu’elle redoute tant ? Elle l’ose. La pression psychologique de son copain ? Elle l’endure. La césarienne d’urgence à demi anesthésiée ? Elle la risque, les yeux grands ouverts, dans l’attente amoureuse de son bébé qui vient.
Besoin de voir un visage ? Retrouvez la version courte du témoignage de Léa en vidéo sur YouTube !
Note : cet épisode donne la parole à une maman qui nous livre son récit sans interruption. Ici, vous ne m’entendrez pas 🙂
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TIMELINEINTRODUCTION
0:20 : "Je suis tombée enceinte par accident à 17 ans, début septembre, en terminale." "Je suis maman à plein temps."
3:00 : L’a su deux mois plus tard en novembre, avec le bac à la fin de l'année. “Toutes les émotions d’un coup.” Elle ne comprenait pas comment c’était possible que ça arrive à elle, n’arrivait pas a réaliser, s’est effondrée, avait l’impression que plus rien n’allait être possible.
3:30 : Tout était prévu, elle devait partir à Nice faire une école de psy, mais désormais, elle ne sait même pas si elle va pouvoir passer son bac après son accouchement. Elle ne sait pas où ce bébé surprise va la mener.
CONTEXTE
4:00 : Sa plus grande peur : le regard de ses parents. La peur qu’on la prenne pour un enfant. Beaucoup de stress de devoir leur annoncer. S'en était rendue malade. Le challenge est de les avertir. D’héritage catholique, elle redoute leur réaction ; que ses parents soient très fâchés contre elle, qu'ils la juge. Elle sait qu’ils tiennent à la doctrine de l’Église.
5:30 : Elle prend sa maman à part inopinément. Celle-ci réagit bien, malgré l’angoisse, elle ne dit rien et accepte sa fille telle qu’elle est. La maman de Léa a elle aussi vécu une grossesse jeune. Elle comprend ce que sa fille peut ressentir et tente de la rassurer. Le père de Léa lui reste dans le silence. Elle crève enfin l’abcès. Dans un premier temps, ce dernier réagit plutôt bien. Cependant, il finira plus tard par la pousser à quitter le nid familial.
7:30 : Amicalement bien entourée. Beaucoup d’amies la soutiennent. Son entourage est dans l’ensemble prévenant et propose de l’aider.
8:30 : En couple, sa relation reste très toxique. "Je n’arrivais pas à le quitter, il y avait comme une force qui nous attirait à nouveau l’un vers l’autre. Ça revenait toujours comme avant."
9:00 : Un jour, une de ses prof lui dit “Léa, le plus important maintenant est que tu fasses attention à toi et à ton bébé parce que tout ce que tu ressens, ton bébé va le ressentir également.” C’est au moment où Léa prend réellement conscience de cet avertissement qu’elle réalise que tout ce que son copain lui fait subir, il ne peut surtout pas le faire également subir à leur fils.
9:30 : Le papa du bébé a été très surpris. A tout de même essayé de la pousser à avorter ; “on ne pourra pas profiter de notre jeunesse” lui dit-il. Connaissant son avis sur la question, il tente par des moyens détournés de lui faire comprendre que maintenant n’est pas le bon moment. Il ne semblait pas prêt, malgré leurs nombreuses discussions passées sur le sujet.
11:00 : "Pour moi, ce n'est pas une cellule, mais déjà un être vivant. Je ne me voyais pas enlever la vie de quelqu'un qui n'avait rien demandé, par ma faute. C'est à moi d'assumer les conséquences de mes actes. J'ai accepté." Léa est sûre d’elle. Elle a confiance, elle sait ce qu’elle veut et où elle veut aller.
12:00 : Léa a rdv avec son médecin pour savoir ce qu'elle souhaite faire. Cette dernière lui dit : "bon du coup, tu es enceinte, à quand doit-on programmer l’avortement ?” Léa est sous le choc. Elle n’a vraisemblablement pas son mot à dire, pas le temps de discuter, de se poser.
12:50 : Léa parvient a garder le cap de son choix en annonçant distinctement à son médecin qu’elle n’avortera pas. Ce bébé vivra. La médecin se décompose. Elle semble soulagée et heureuse. Elle explique à Léa qu’un grand nombre de femmes sont encore en proie à des émotions très fortes à cause d’un avortement vécu.
13:30 : "On ne se rend pas compte des conséquences d’un tel acte et des souffrances psychologiques qui suivent." Léa trouve qu’on ne parle pas assez des conséquences d’un avortement. “On nous procure ça comme une solution, mais parfois ce n’est pas toujours adapté à nous.” "L’avortement est rapide, facile. Il permet de continuer sa vie sans trop de difficulté. C’est une solution de facilité. On ne nous dit pas assez qu’on a le droit a beaucoup d’aides."
14:00 : On a peur de deux choses principalement : point financier et la réaction des parents. Au contraire, Léa décide d’être reconnaissante ; "je ne faisais que remercier d'avoir ce bébé en moi."
15:30 : Confinement. Tensions avec le papa de Léa ; beaucoup de différends par la suite. Les pressions du père de son fils sont parallèlement très compliquées à gérer et inconstantes, "tous les trois jours il revenait." "J'en ai rien à foutre, c'est pas mon enfant..." - le tout compilé aux hormones de grossesse. Sa grossesse reste un bon souvenir malgré ces rebondissements ainsi que toutes les pressions de son petit ami.
16:30 : Heureusement, elle s’appuie sur son fils sur qui elle sait qu’elle peut compter. Son soutien dans tout ce qu’elle a vécu. Il “m’a sauvé et aidé dans beaucoup de choses”. Elle se bat pour lui. Elle ne se sent plus seule. Il lui donne une raison de vivre.
17:15 : A appris à faire petit à petit. L'instinct maternel vient au fur et à mesure, mais par contre, l'amour qu'elle a ressenti pour son fils, lui, est immédiat.
18:15 : "L’amour est plus fort que tout." Sa mère a été très présente. Le parrain et la marraine de son fils également. De même pour sa paroisse. Comme une grande famille. Chacun a été là pour Léa, à tous les niveaux. Tous la félicite. Très touchée par les petits gestes de ces paroissiens.
20:00 : "Il y a toujours des paroles blessantes." Même chez des adultes matures. "J’ai été très en colère contre des petites phrases que je n’arrivais pas à comprendre”. “Un bébé qui fait un bébé”. “Des petits pics qui te rappellent la difficulté de ton choix, que tu es trop jeune." "On m'a jugé par rapport à mon âge, mais le monde est comme ça, tout n'est pas toujours tout rose. Mais on passe au-dessus car la colère ne dure pas.”
22:50 : Beaucoup de jugements mais Léa lâche prise, elle accepte. Elle confie tout au Seigneur, lui demande son aide. N'arrivait pas à trouver comment elle allait réussir, financièrement et au niveau scolaire également. Elle s’abandonne à Dieu.
ACCOUCHEMENT
24:00 : Un accouchement “folklorique,” en plein confinement. Avec sa maman ; en pleine nuit.
25:00 : Son col met du temps à s'ouvrir. Péridurale ne marche pas. Finalement césarienne, car son bébé commence à fatiguer. Ne voulait pas qu’on l’endorme alors qu'elle sentait tout du côté droit. Anesthésiée que d'un côté. Voulait accueillir son fils d’elle-même.
27:50 : Gaz hilarant. Mal mais heureuse. Son fils à côté d’elle. On oublie tout. "Le plus beau jour de ma vie.” “Remplie de joie - je le suis toujours à l'heure actuelle.” “Il était magnifique. Je m’étais anesthésiée d’émotions."
29:00 : "C'est mon enfant à moi, c'est moi qui l'ai créé." "C’est un combat à mener mais la fin est souvent très heureuse."
30:00 : Beaucoup de difficultés pour trouver un logement stable et qui convienne sans avoir de revenus. Ses parents ne pouvaient pas forcément l'aider. S'est retrouvée dans un autre logement social mais cela ne s'est pas bien passé ; beaucoup de jugements, moqueries. Son plus gros combat ; trouver un appartement qui convienne. Trouver les aides ; mais ce n'est pas facile. "Être maman, ce n'est pas facile non plus."
CONCLUSION
32:00 : “Être maman promulgue une force inouïe qui peut tout nous aider à traverser. On grandit forcément car on se sacrifie en partie pour notre enfant." Il faut trouver un juste milieu et des conditions. "Il y a des passages pas faciles."
33:00 : "Le jugement est très facile et vient très vite." "Mais être maman, c'est une chance. C'est le plus beau de tous les combats à mener."
34:00 : “Ma plus grande réussite, ma plus grande fierté, mon plus grand tout.” Ma colère s’est transformée en gratitude, "pourquoi c'est arrivée à moi ; comment j'ai eu cette chance là ?"
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AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUSCLARISSE : “Enceinte à 15 ans.”
RAVA : "Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts."
AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”
CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”
MARIE : "Enceinte, il fait pression pour que j'avorte."
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