Éclosion – Details, episodes & analysis

Lalia Behidj est architecte de formation mais c'est dans les médias qu'elle fait carrière, plus précisément à la Radio Nationale Algérienne où elle a occupé plusieurs postes. Aujourd'hui à la retraite, elle reprend ses études en quête de challenges et pour valider tous ses acquis et

Femme engagée, elle défend le rôle du service public auquel elle consacre 33 ans de sa vie. Elle est de celles qui ont connu la décennie noire et qui ont tenu bon malgré la peur.

Dans cet épisode, nous avons retracé son parcours, parlé de ses choix et de ses convictions, de la place des femmes dans l'espace public, de communication, de transmission, d'architecture et de plusieurs autres sujets qui vous porteront chacun jusqu'au bout de cette interview pleine de sagesse et truffée de conseils !

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"La cause que je défends se résume en une seule phrase c'est: faire reconnaitre la citoyenneté et l'individuation des femmes"

C'est ainsi que Nadia Ait Zai évoque sa mission, elle est la fondatrice du Centre d'Information et de Documentation sur les Droits de l'enfants et des Femmes CIddef et à la tête de la fondation pour l’égalité.

Nadia Ait Zai est une militante engagée pour les droits de l’homme et en particulier pour les droits des femmes et des enfants, auquel elle consacre toute sa vie.

Dans cet épisode, on découvre plus amplement son parcours, depuis ses débuts dans l'administration jusqu'à son agrément en tant qu'avocate par la cour suprême et le conseil d’État, en 1984, en passant par ses années dans l'enseignement et bien plus encore !

Dans son interview Nadia Ait Zai, nous parle de sa vision de l'engagement et du féminisme, nous replonge aussi dans l'histoire en nous rappelant le contexte dans lequel a été adopté le code de la famille.

Elle partage également avec nous, les missions du CIDDEF, le travail accompli.

Si Nadia Ait Zai est souvent invitée par les médias pour commenter l'actualité juridique, cet épisode est l'occasion de faire un peu plus connaissance avec la femme derrière la militante et l'avocate, bien que ces facettes soient intimement liées.

Découvrez l’interview d’une femme qui construit pour l’avenir...

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Aujourd'hui nous sommes avec Nesrine Bouleçane, fondatrice de Yeddina, une marque de créations artisanales originales. 

Réhabilitation d'objets traditionnels, recyclage de matières, restauration de meubles, Nesrine donne une seconde vie aux objets qu'on oublie, à commencer par le tamis ou gherbal, point de départ de l'aventure Yeddina. 

Après avoir gravi les plus hauts échelons en termes de responsabilités en créant et en organisant des salons et forums professionnels , elle décide de renoncer à cette réussite matérielle pour se mettre à l'écoute de son GPS intérieur. Pour elle, Yeddina ce n'est pas une success story mais plutôt l'histoire d'une prise de conscience. 

Dans cet épisode, on explore la trajectoire d'une femme qui a fait le choix d'une reconversion dans l'artisanat, avec ses interrogations, ses obstacles et ses victoires. Et elle semble avoir trouvé la recette car quand Nesrine Bouleçane parle de ce qu'elle fait, on entend un prolongement de qu'elle est, authentique, originale, sensible, et avant tout humaine. 

Bonne écoute. 

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C’est souvent le bright side qu’on met en avant sur Eclosion, des projets qui aboutissent, des démarches concrètes, des femmes qui réussissent. 

Mais il y a aussi la réalité du terrain, le sexisme, la violence, et ça aussi il faut le dire. C’est ce que fait Lyna Farah Cheboub à travers sa plateforme TBD, Tomorrow is a better day, une initiative née sur les réseaux sociaux pendant le confinement, qui participe à sensibiliser sur le sujet des violences sexuelles, et qui apporte un soutien aux victimes en les mettant en relation avec des avocats et psychologues. 

Lyna est entrepreneure depuis 5 ans, dans cet épisode elle nous raconte les difficultés qu’elle a remontrées pour pouvoir s’imposer dans le milieu assez masculin de l’imprimerie, le sexisme auquel elle a du faire face lorsqu’elle a eu besoin de financement. Elle nous parle aussi du harcèlement dont elle a été victime, dans sont travail et même bien plus tôt dès l’âge de 6 ans. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussée à s’engager, à militer contre les violences sexuelles. A l’occasion du 8 mars, on a souhaité mettre en lumière une femme qui ose, une femme qui fait, parce qu’on peut toutes agir à notre niveau, d’une manière ou d’une autre pour des lendemains meilleurs . 

Sur Eclosion, chacune peut s’exprimer dans la langue qu’elle choisit, pour Farah c’est la dardja et parfois l’anglais. 

Je tiens aussi à prévenir les plus sensible d’entre vous que cet épisode contient des histoires qui peuvent être assez dures à entendre. 

Bonne écoute. 

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Sarah Gaci alias Sarra Conte est rédactrice et créatrice de contenu. Depuis 6 ans, elle s'y consacre pleinement et a fait le choix de travailler en freelance.

Travailler en indépendant ne signifie pas travailler moins, au contraire, cela comporte plus de risques et de responsabilités, surtout que le statut de freelance en Algérie n'a pas de cadre légal.

Dans cet épisode, c'est avec beaucoup de spontanéité et de transparence que Sarah nous parle des coulisses du freelancing, de son organisation mais également de ses questionnements et de son burnout qui lui a permis de faire le point.

Curieuse par nature, spontanée, soucieuse de produire du contenu de qualité, Sarah s'implique et s'applique autant dans son travail que dans son devoir de transmission. C'est dans cette optique, qu'elle crée Sarraconte quoi ? un podcast destiné au freelancers qui vient tout juste de voir le jour.

C'est un 24ème épisode riche en information et tout en spontanéité !

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Nous avons beaucoup hésité avant de choisir le titre de cet épisode, tant les sujets abordés avec Zahra Harkat sont nombreux , riches et profonds. 

Son histoire est passionnante, elle a réussi à créer sa place, évoluer, se renouveler dans le monde de l'audiovisuel algérien mais aussi à interroger ses pratiques. Son parcours de vie est tout aussi fascinant, elle a du, comme beaucoup de femmes traverser des moments douloureux, qu'elle nous raconte avec une grande sincérité à la fin de l'épisode. 

Zahra est une femme déterminée, engagée, d'une grande bienveillance. Nous sommes très fières qu'elle ait souhaité partager ici, avec vous son histoire, son expérience, venant ajouter un nouveau témoignage à ce tableau qui raconte comment les algériennes se construisent. 

Pour vous repérer: 

Née à Skikda, Zahra garde de très bon souvenirs de son enfance et adolescence (05:19). Après des études en traduction et interprétariat, elle se rend compte après sa première experience professionnelle que le métier ne lui correspond pas du tout (13:00) Elle s'interesse au monde de l'audiovisuel grâce à sa sœur Amal Wahbi et intègre Canal Algérie en 2005 suite à un casting qui ne passe pas du tout comme prévu…(15:30). Pour combattre sa timidité, elle se donne à fond, prend des cours de diction (16:40). Stagiaire, assistante, reporter puis chroniqueuse , un producteur lui donne sa chance pour animer Aha Lil, sa première émission musicale, l’occasion pour elle de rencontrer des monuments de la chansons algérienne (18:31). Elle décide ensuite de se consacrer à la production, se forme dans le métier (26:00) et monte Bella productions avec son mari (26:44). Zahra nous donne sa vision de la production audiovisuelle algérienne et nous parle de la nécessité de renouveler les programmes (29:24). 

Pour Zahara Harkat, être connue est un privilège et il vient avec des responsabilités (33:30). Elle s’engage auprès des nations unies pour l’écologie dans sa région, Skikda (37:40). Ce n’est pas son seul engagement puisqu’on la voit également dans la carte mpagne des actrices algériennes contre les feminicides, un sujet qui la touche particulièrement(45:36) Elle revient sur le lynchage dont a été victime Mounia Benfeghoul (54:25) et nous livre son ressenti. 

Animation, production, feuilletons, Zahra n’a pas hésité tout au long de sa carrière à essayer de nouvelle choses, elle nous raconte comment elle arrive à se lancer malgré l'appréhension(01:04:00) et nous parle des femmes qui l’inspirent (01:11:00)

Avec une grande sincérité , elle nous raconte l’épreuve la plus difficile qu’elle ait eu à vivre en tant que femme et en tant que maman (01:06:00). 

Aujourd’hui , elle n’a plus rien à prouver et souhaite se consacrer à des projets qui la rendent heureuse (01:14:00)

Références: 

Extrait: الممثلات الجزائريات ضد قتل النساء / actrices algériennes unies contre le feminicide

https://www.youtube.com/watch?v=JAxLLmyYzMo&t=106s

Livres: 

- Becoming de Michelle Obama

- L'âme du monde de Frédéric Lenoir

Crédit photo: Studio Lenoir - Mado Scott

Musique: Quirky game, guillaume de la chapelle 

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Chahinez Bouazza est la co-fondatrice de Avenue des mamans, un Centre d'accompagnement à l'accouchement, qui aide les futures mamans à bien gérer leur grossesse.

Pour donner vie à ce projet Chahinez et son amie et collègue Dr Amel Aouadi ont décidé de ne pas passer par la case résidanat, un concours pourtant prisé par les étudiants en médecine pour accéder à une spécialité. Dans cet épisode elle nous explique cette décision, nous raconte comment elle l'a faite accepter à son entourage. Elle nous parle aussi de son voyage humanitaire en Jordanie, dans un camp de réfugiés syrien, une expérience marquante... 

Passionnée par son métier et désireuse d'apporter de la nouveauté dans le domaine médical Chahinez nous raconte aujourd'hui son parcours, ses débuts dans le monde associatif et partage avec nous sa vision de la médecine. 

Dans Éclosion aujourd'hui découvrir l'histoire d'une femme médecin et entrepreneure. 

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Souad Asla est auteure, compositrice et interprète. Elle est à l’origine du projet Lemma, un groupe de 12 femmes originaires de la région de Bechar, qui interprètent des chants populaires jamais enregistrés auparavant. C’est un hommage, une invitation à la découverte du patrimoine musical, culturel et poétique de la région de la saoura. 

Lorsqu’on voit ces 12 femmes sur scène, on ne réfléchit pas forcément au travail que ça demande, en termes de documentation, d’organisation, de création , de financement, de médiation avec les familles, pour qu’elles puissent quitter leur villages et faire une tournée internationale…  Tout ce travail, c’est Souad Asla qui l’a réalisé, et c’est grâce à elle que ces chants sacrés arrivent jusqu’à nous aujourd’hui.

Souad a grandi à Bechar avant de quitter cette petite ville du sud ouest de l’Algérie pour se lancer dans ce qui la faisait rêver depuis toujours, la scène. C’est autour d’une tasse de thé qu’elle nous raconte son changement de vie, son parcours, ses réalisations, sa relation privilegiée avec Hasna el Becharia, ses désillusions aussi, et enfin, son retour à Bechar pour monter le spectacle Lemma.

Au programme:

• La manière dont elle vit la pandémie
• Grandir à Bechar...
• Le départ pour une vie “plus grande”
• Les débuts de sa carrière artistique: le théâtre
• Ses débuts dans la chanson en tant que choriste de Hasna el Becharia
• Sa relation privilégiée avec la rockeuse du désert
• Les difficultés familiales liées à son choix de carrière
• La hadhra, réunions des femmes de Bechar
• L’urgence de préserver une pratique ancestrale de femmes de la région
• La naissance du projet Lemma
• Le spectacle Lemma et la tournée internationale
• Des chants qui guérissent, les ateliers de souad dans les hôpitaux psychiatriques
• La transmission
• Son plus beau souvenir avec Lemma

Vous entendez des extraits de l'album Lemma:

• Sidi Moulanaa
• Sidi Mimoun Gnawi
• Rabhou Bslat Nbi
• Lemti

Crédits photo: Christophe Raynaud de Lage

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Amal Mihoub est la fondatrice de la Galerie Le Paon, elle a depuis son enfance voulu travailler dans l'art. Titulaire d'un BTS en communication évènementielle pour rassurer son père, elle étudie tout de même l'art et se spécialise en histoire de l'art à Paris.

De retour en Algérie, elle travaille dans la galerie d'une proche, une galerie qu'elle connaissait déjà très bien puisqu'adolescente déjà, elle y passait son temps !

Soucieuse d'apporter de la nouveauté et de rendre l'art accessible à tous elle fonde Galerie Le Paon et y propose plusieurs services (ateliers, team building, expo...). Dans cet épisode, elle nous raconte son cheminement, l'histoire du Paon et les difficultés qu'elle rencontre... Interview autour d'un monde fermé.

Pour suivre Amal ou la contacter:

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Eclosion avec le soutien de l'institut Goethe

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Cet épisode est la deuxième partie d'un entretien spécial consacré aux écrivaines algériennes pionnières avec Akila Kizzi, docteure en littérature, et enseignante chercheuse en études de genre. Elle est aussi l'auteure de livre Marie Louise, Taos Amrouche, passion et déchirements identitaires

Dans le premier volet, épisode 18, on avait discuté du parcours de Taos Amrouche, de la portée littéraire, culturelle , politique et féministe de son œuvre. 

Dans ce deuxième volet, nous allons parler des écrivaines algériennes pionnières de manière plus générale. 

Djamila Debbèche, Assia Djebar et bien d'autres, qui sont-elles ? Dans quel contexte ont-elles écrit leur livre, quelle a été la portée de leur travail ? Quel est leur héritage ? 

• Djamila Debbèche, écrivaine pionnière et première journaliste algérienne (04:00)
  • L'étiquette "assimilée" des écrivaines pionnières (09:00)
  • Assia Djebar n'échappe pas à la critique avec "la soif" (14:00)
  • Une autre vision de Lalla Fatma Nsoumer (18:05)
  • Le passage à la langue arabe après l'indépendance (23:55)
  • Les débuts de la littérature engagée (26:23)
  • Décennie noire et écriture d'urgence (31:14)
  • D'objet à sujet d'écriture (32:29)
  • Etudes féminines, gender studies et la visibilisation de la production intellectuelle des femmes (33:55)
  • L'importance de la contextualisation pour pouvoir avancer sur la question du genre en Algérie (38:26)
  • L'actualité des travaux de Akila Kizzi(46:50)
  • Les conseils de lecture de notre invitée (48:35)

Références: 

-  Le livre de notre invitée : Marie-Louise Taos Amrouche, passions et  déchirements identitaires , Akila Kizzi, éditions Fauves, 2019 

- Sarah Haidar: la morsure du coquelicot

Vous pourrez retrouver Akila Kizzi sur Facebook.

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