LES GISÈLES – Details, episodes & analysis

L'actualité nous le rappelle encore aujourd'hui avec le procès des violeurs de Gisèle Pelicot : les victimes peuvent ressortir encore plus fragilisées du procès pénal.

Comme l'explique très bien Camille Perrier Depeursinge lors de notre échange, la justice pénale est centrée sur la reconnaissance ou non de la culpabilité des auteurs d'infractions.

La justice restaurative, quant à elle, vient en complément, offrant aux victimes un espace de reconnaissance et de dialogue tout en permettant aux auteurs d'infractions de se responsabiliser.

Camille Perrier Depeursinge a rapidement perçu l'importance de cette approche et a fondé, alors qu'elle était encore avocate, l'Association pour la Justice Restaurative en suisse (AJURES)

Aujourd'hui, Camille est directrice de l'École de droit de l'Université de Lausanne (UNIL) tout en restant à la tête de cette association.

Lors de notre échange, nous avons discuté :

• de son parcours et comment elle est passée de l'avocature à la direction de l'école de droit de l'Université de Lausanne.

• de son expérience forte, marquée par des désillusions, à la Cour Pénale Internationale d'Arusha ;

• de son installation à son compte comme avocate après un retour de congé maternité difficile ;

• de la justice restaurative, de son fonctionnement et de ses bienfaits tant pour les victimes que pour les auteurs d'infractions.

  
  

Un immense merci à Camille pour son accueil chaleureux et son partage généreux.

Je vous souhaite une bonne écoute.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans cet épisode j'accueille Tiphaine Auzière avocate en droit social, associée du cabinet Challenges Avocats. Tiphaine Auzière partage sa vie entre la Côte d'Opale, chère à son coeur et Paris où elle y a les locaux de son cabinet.

Tiphaine est la fille de Brigitte Macron mais nous n'aborderons pas ce point dans cet échange car c'est bien de son parcours et de son actualité dont je voulais parler avec elle.

En effet, Tiphaine Auzière est également romancière et a publié au printemps dernier son premier roman intitulé "Assises", un roman qui relate la vie de trois femmes qui se trouvent devant la justice. Des trajectoires de femmes, victimes de violence et un questionnement profond sur le rôle de la justice.

Lors de notre échange nous avons abordé :

• son envie très jeune de devenir avocate et du choix du droit social;

• de son rôle de mère et dans quelle mesure il conditionne aujourd'hui l'exercice de son métier, elle qui s'est arrêtée un temps de travailler pour se consacrer à ses enfants;

• et bien évidemment de son livre.

Je vous souhaite une bonne écoute.

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Dans cet épisode, j'ai l'honneur d'accueillir Negar Haeri. 

J'ai entendu Negar pour la première fois lors de son intervention face à des journalistes à la sortie du procès de Shaïna Hansye. Elle y dénonçait le traitement que la justice réserve aux violences faites aux femmes.

J'ai eu donc très envie de pouvoir la rencontrer.

Lors de notre échange, nous sommes revenues sur :

• ses études de droit qu'elle débute à 23 ans, elle qui se destinait à une carrière de pianiste.

• son parcours pour devenir avocate et du concours de la conférence qu'elle obtiendra et qui lui permettra de devenir l'avocate d'un accusé lors du procès des attentats du 13 novembre.

• de sa famille iranienne et sa fratrie : tous avocats, tous secrétaires de la conférence.

• de son engagement, elle qui se dit "devenir féministe" et du traitement par la justice des violences faites aux femmes.

• et bien évidemment de la musique.

Ecouter Negar c'est comprendre qu'on peut être une grande avocate et être par moment traversée par des doutes et des questionnements.

Ecouter Negar c'est comprendre que la cause féministe se doit d'aller dans les prétoires et qu'il y a encore beaucoup de choses à faire.

J'espère que vous serez aussi passionnés en écoutant Negar que je l'ai été à l'interviewer.

Au passage, j'en profite pour remercier Arianna pour cette mise en relation.

Bonne écoute.

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Dans ce nouvel épisode, j'accueille Floriane Codevelle.

Quand j’ai décidé de lancer ce podcast, Floriane que je connais depuis quelques années s’est imposée à moi comme une évidence, tant elle m’inspire pour son parcours de vie, son énergie positive, sa gentillesse et son talent. 

Jeune, Floriane souhaitait devenir metteur en scène, danseuse ou comédienne. Mais elle deviendra avocate. 

Après un concours de plaidoirie à l’école du barreau, elle décide de commencer sa carrière d’avocate en droit pénal malgré sa formation en propriété industrielle. 

Après quelques années d’exercice entre le droit pénal et les procédures collectives, Floriane décide de revenir à l’essence de sa formation : la propriété intellectuelle et industrielle. 

Aujourd’hui, Floriane est associée du cabinet Casalonga. 

Lors de notre échange, Floriane parle beaucoup de la chance qu’elle dit avoir eue notamment en évoluant au sein du cabinet Casalonga qui lui fera confiance et lui permettra de devenir associée quand elle le demandera. Mais, il est évident que toute confiance se gagne et que son cabinet ne lui a pas accordée par hasard.

Cependant, grâce à cette confiance, Floriane a pu avoir cette flexibilité nécessaire pour concilier sa carrière et son rôle de mère célibataire.  

Ensemble nous avons évoqué :

• l’aspect commercial qui est souvent négligé par les jeunes collaborateurs,

• l’importance d’oser et de ne pas se décourager si l’association promise n’est pas accordée au moment voulu,

• son rôle de mère célibataire et de sa conciliation avec son statut d’associée,

• l’importance de s’entourer de jeunes et de savoir déléguer. 

Floriane parle de son parcours mais n’oublie pas de mettre en valeur ses collaboratrices et ses associés. Elle n’hésite pas non plus à donner des conseils aux avocats qui souhaiteraient devenir associés. 

Recevez une bonne dose d’optimisme et d’ondes positives en écoutant Floriane. 

Je vous souhaite une bonne écoute.

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Vous aimez les animaux et particulièrement les chiens ? Cet épisode est pour vous !

J’accueille au micro des Gisèles Caroline Scamps. Pendant ses 34 années de pratique professionnelle dans le contentieux d'affaires, ses chiens ont été ses compagnons discrets et fidèles.

Son exercice de la profession combinée avec son amour pour les animaux l'a conduite à s'engager récemment dans une démarche visant à humaniser la Justice à travers la relation entre l'homme et l'animal.

Désormais, elle exerce avec une double compétence en tant qu'avocate et intervenante en médiation animale, offrant son expertise aux confrères dont les clients sont confrontés à des détresses psychologiques.

Papy, son chien médiateur joue un rôle essentiel en accompagnant les victimes de diverses formes de violence ou d'accidents tout au long de leur parcours judiciaire, que ce soit lors de négociations amiables, de transactions ou de processus de justice restaurative.

Lors de notre conversation nous avons parlé :

• de son parcours pour devenir avocate, sa passion pour les chiens et l’évolution de sa pratique grâce à son chien Papy.

• de l’existence des chiens d’assistance de justice qui commencent à être déployés dans les tribunaux en France.

• de sa formation pour devenir assistante en médiation animale et de sa volonté de développer une nouvelle pratique.

• de l’impact précieux de la présence des chiens médiateurs pour la libération de la parole des victimes.

  
  

Nous n’avons plus à démontrer que les chiens ont des pouvoirs thérapeutiques auprès des personnes fragilisées par la vie.

Je suis donc convaincue de l’importance de la démarche menée par Caroline et des bienfaits que peuvent apportés les chiens pour libérer la parole et peut-être réparer. Une parole libérée est une première étape vers la guérison. Alors la faciliter permet de participer à plus de justice.

Je peux vous assurer que la présence de Papy a été un vrai délice et a contribué à créer une atmosphère propice à l’échange.

Longue vie à Papy et bravo à Caroline.

Je vous souhaite une belle écoute.

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Rachel-Flore Pardo est une jeune avocate, qui à 30 ans fait déjà figure d'experte sur les sujets de cybersexisme et de cyberharcèlement. Rachel-Flore fait partie d'une jeune génération, militante, féministe et engagée.

Lors de notre échange que j'ai trouvé particulièrement passionnant nous avons parlé :

• de son parcours avant de devenir avocate et de ses expériences en cabinet ministériel.

• de son implication pour la défense des victimes de cyberharcèlement qui sont malheureusement majoritairement des femmes.

• de l'association Stop Fisha qu'elle a co-fondée et du livre qu'elle a co-écrit "Combattre le cybersexisme"

• de son combat pour faire inscrire le droit à l'avortement dans notre Constitution.

Son parcours nous indique que le métier d'avocat peut être exercé de mille façons et qu'il est beau de voir des femmes faire avancer les droits et les droits des femmes.

N'oubliez pas : si vous êtes victimes de violences sur les réseaux sociaux, l'association Stop Fisha existe et vous n'êtes pas seuls.

Je vous souhaite une bonne écoute.

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Dans ce sixième épisode des Gisèles vous écouterez le parcours d'Aurélia Touati.

J'ai eu la chance de rencontrer Aurélia, grâce à ma super associée Anne-Séverine Le Doaré, elle-même convaincue de l'intérêt de son parcours.

En effet, si Aurélia est avocate depuis plus de 20 ans, elle est également productrice de spectacles musicaux.

J'avais donc très envie d'échanger avec Aurélia, pour comprendre le grand écart entre ces deux professions qui sur le papier semblent si éloignées.

Nous avons parlé :

• des qualités qui lui semblent être nécessaires pour devenir associée, elle qui le deviendra au bout de cinq ans d'exercices.

• de son rôle de mère et du fait qu'il est possible d'être maman solo et associée si on est bien organisée et qu'on laisse de côté sa culpabilité.

• de ses compétences d'avocate qui lui servent dans l'exercice de son métier de productrice.

• de l'importance de son réseau pour provoquer les opportunités professionnelles.

J'ai hâte de découvrir le nom du prochain spectacle produit par Aurélia. S'il est évident que l'art rend heureux, on remercie donc Aurélia de contribuer à notre bonheur.

Je vous souhaite une bonne écoute.

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Dans cet épisode j'accueille Sophie Allaert, avocate en droit pénal.

Après un parcours des plus prestigieux, Sophie se lance dans l'avocature avec élan et motivation. A la suite de ses deux premières collaborations, Sophie décide de se lancer à son compte.

Sophie est une femme authentique et engagée qui n'a pas la langue dans sa poche.

C'est donc sans détours que Sophie nous partage son expérience.

Nous avons donc parlé :

• de ses deux premières expériences et sa perte de confiance,

• des pratiques managériales de certains cabinets d'avocats qu'elle dénonce fermement, 

• du déclic qu'elle a eu pour se lancer à son compte,

• de l'impact de l'arrivée de son premier enfant juste après s'être lancée à son compte. 

A écouter Sophie, on est convaincu que parfois, à trop vouloir se conformer à entrer dans un moule on peut s'y perdre.

Je vous laisse donc en présence de Sophie à qui je souhaite le meilleur pour la suite.

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Dans ce nouvel épisode j'accueille Marianne Lahana .

La première fois que j'ai parlé à Marianne, c'était au mois d'octobre dernier. Nous avions eu des difficultés à échanger au téléphone car Marianne était à Kiev. 

Vous imaginez comme j'ai eu envie de lui parler. Que pouvait-elle bien faire dans un pays en guerre ? 

Car en effet, Marianne n'est pas qu'avocate en droit de la santé mais également :

- autrice d'une magnifique BD "HAUT LES COEURS" dans lequel elle partage son parcours de soin suite à la maladie qui a failli lui couter la vie.

- créatrice de deux podcasts dans lesquels elle donne la parole à des experts du monde du droit et de la santé : OPEN YOUR LAW et MED.INNOV' .

- membre de l'association French Healthcare.

Nous avons parlé :

- de son parcours pour devenir avocate qui n'a pas forcément été évident, 

- de la santé et dans quelle mesure il est un réel fil conducteur de ses choix,

- de son besoin de créer et de la dimension artistique qui prend une part importante dans sa vie. 

Marianne aime mener plusieurs projets à la fois, ne s'arrête pas et avance toujours. 

C'est avec une grande générosité et une humilité parfois déconcertante qu'elle nous partage son parcours. 

Je vous souhaite une bonne écoute avec Marianne.

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Dans cet épisode, vous écouterez le parcours inspirant d’Eleusis Charbonneau. 

Si aujourd’hui Eleusis est avocate en droit de la famille cela n’a pas été toujours le cas.

Après des études en droit des affaires, Eleusis a commencé sa carrière d’avocate en droit bancaire. Sa deuxième collaboration se terminera malheureusement par une rupture qu’elle dira brutale et qui, pour reprendre ses mots, l’aura brisée.

Par la suite, elle prendra le temps de la réflexion, fera un bilan de compétences et laissera germer en elle son intérêt en droit de la famille.

Aujourd’hui, Eleusis consacre une partie de son activité à la défense des victimes de violences conjugales.

Le parcours d’Eleusis nous démontre qu’il est possible de changer de spécialité quand on est avocat et que peuvent ressortir de nos échecs des choses positives.

Nous avons parlé :

• des vertus de l’échec et comment faire pour rébondir après une rupture brutale de collaboration. 
• de son bilan de compétences et à quel point ce moment de pause et d’introspection a été primordial pour bien choisir.
• des violences faites aux femmes et de sa manière de les accompagner dans le cadre de son métier d’avocate.

Eleusis, est passionnée, passionnante. Ses clientes ont de la chance de l’avoir comme avocate.

Je vous souhaite une bonne écoute. 

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