Musiques du monde – Détails, épisodes et analyse

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Musiques du monde

Musiques du monde

RFI

Music

Fréquence : 1 épisode/3j. Total Éps: 24

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De Mozart à Marilyn Manson... C’est Le rendez-vous transmusical de RFI présenté par Laurence Aloir, avec des portraits, des reportages, des chroniques, les nouvelles sessions live du studiOne à Issy-les-Moulineaux et la tournée des festivals. Technique/Réalisation : Laurent Salerno. *** Diffusions les samedis et dimanches à 20h10 TU vers toutes cibles. Rediffusions les dimanches et lundis à 01h10 TU vers toutes cibles. Musiques du Monde, ça s’écoute et ça se regarde !

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La tribu Lacaille, une histoire de famille

dimanche 15 septembre 2024Durée 48:30

Reportage à Sète de Jeanne Lacaille pour les 70 ans de carrière de René Lacaille.

Le 26 septembre 2024, l’accordéoniste réunionnais René Lacaille fêtera ses 70 ans de carrière au Théâtre Molière à Sète. Sète, où le musicien s’est installé depuis trois ans avec son épouse et une bonne partie de leur petite tribu, notamment sa fille Oriane, du groupe Bonbon Vodou.

René Lacaille voit le jour en 1946 à St-Leu à La Réunion dans une famille de musiciens qui jouent du séga, du quadrille créole, des valses et des polkas dans les bals poussière, les fêtes de campagnes et les mariages. Dès son plus jeune âge, René embrasse la musique et l’accordéon comme instrument de prédilection. Après son service militaire en métropole, René apprend le solfège avec son grand frère et s’immerge dans le joyeux bouillon de Mai-68 à Paris. De retour au péi, René goûte au séga-jazz avec Luc Donat puis forme, en 1976, le groupe culte Caméléon avec Alain Peters, Bernard Brancard, Hervé Imare, Joël Gontier et Loy Ehrlich ; ensemble ils électrisent maloya et séga à la sauce psychédélique.

Retour dans l’hexagone, René Lacaille met ses talents de multi-instrumentiste au service d’artistes comme George Moustaki, Manu Dibango ou Jacques Higelin. La musique, c’est meilleur à plusieurs pour René qui, en 2002, s’associe au bluesman américain Bob Brozman pour l’album Dig Dig, mais aussi, en bon passeur, avec ses enfants, sa marmaille, Marco et Oriane, pour le disque Gatir en 2005. Chez les Lacaille, on l’a dit, la musique est une affaire de famille, de famille artistique aussi : de Lo’Jo aux Ogres de Barback, en passant par Danyel Waro & Vincent Ségal (pour l’album Kordéon Caméléon, un disque pour lequel René a reçu en 2009 le prix de l’Académie Charles Cros).

Notre reporter Jeanne Lacaille a passé quelques jours chez René Lacaille, à table, sur la plage, en studio, avec toute la famille. Ses amis en profitent pour lui souhaiter un très bel anniversaire. Et nous aussi !

Site René LacailleFacebookInstagramDeezer - YouTube

Concert anniversaire le 26 septembre 2024 au Théâtre Molière de Sète

Pour aller plus loin :

Site de sa fille Oriane Lacaille 

Site de Bonbon Vodou, sa fille Oriane Lacaille et son gendre Jeremy Boucris

Réunion La 1ère

#SessionLive Jacky Ido pour la sortie de l'album iDO donc je suis chez Brooklynfaso

samedi 14 septembre 2024Durée 48:30

Jacky iDO a les mots dans la peau, au point qu’on aime imaginer que ce généreux sourire, si souvent accroché à ses lèvres, est là pour leur dérouler le plus beau des tapis rouges : un peu comme dans un conte, sa bouche libère les mots pour leur donner mille tournures. Les cadencer, les faire claquer, les amarrer à l’âme, aux bleus, au cœur, leur faire prendre des sens interdits, les faire rougir et les conjuguer dans plusieurs langues, au pluriel, Jacky iDO a fait du verbe le concert de sa vie.

De l’Afrique à l’Amérique en passant par l’Europe, il les a élus guide pour relier les trois points cardinaux de son histoire et de son territoire. Devant une caméra ou derrière un micro, le langage chez lui est tension. Tension vers lui-même pour mieux tendre vers l’autre. Parallèlement à sa carrière d’acteur internationale au cinéma (avec Quentin Tarantino, Claude Lelouch, Luc Besson...) et au théâtre (Bérénice, Phèdre, mis en scène par Muriel Mayette-Holtz), il revient à ses premières amours : le slam et la musique.

En 2023, il remonte la scène Slamaleikoum, créée début des années 2000 avec Grand Corps Malade et qu'il anime aujourd’hui une fois par mois au 360 Paris Music Factory. Dans ce chorus de voix, Jacky iDO affûte aussi la sienne et enregistre en 2023 son premier album, coréalisé avec Cyril Giroux, aux studios Ferber à Paris et ICP à Bruxelles (sortie automne 2024). Caisse de résonance de son triangle identitaire, cet album retrace l’itinéraire d’une vie tournée vers la nôtre. Ses fulgurances, ses combats, ses espoirs se font l’écho de nos parcours. Jacky iDO slame, rappe et chante en français, anglais et moré. Des cordes classiques à celles d’un n’goni ou d’un ukulélé, d’un beat hip-hop à un groove chaloupé, il nous embarque avec ses musiciens Les Choco’Latés dans le labyrinthe d’une musique ouverte aux vents des mots et des rêves.

Titres interprétés au grand studio :

Slamaleikoum, Live RFI

La Cause, extrait de l’album Ouaga Doux Goût, Live RFI

Line Up : Jacky iDO, chant, Jean-Charles Acquaviva, piano, Frédérique Alié, chant, Clément Febvre, batterie, Guimba Kouyaté, guitare, Sébastien Moreau, piano, Simon Renard, guitare

& Frédérique Briard.

Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant

► Album iDO donc je suis (BROOKLYNAFASO 2024)

Site internet - InstagramFacebook

+ Playlist autour de James Baldwin, à l’occasion de son centenaire.

Meshell Ndegeocello Travel, tiré de l’album No More Water, The Gospel of James Baldwin (Blue Note Rd 2024)

Nina Simone Four Women

James Baldwin & David Linx A Lover’s Question

Site internet Meshell Ndegeocello

Réalisation : Donatien Cahu

#SessionLive Fred Soul & Zé Luis Nascimento et Tablao de Tango #argentine #brésil

dimanche 11 août 2024Durée 48:30

Des rives du Rio de la Plata, pour un tango brut de décoffrage aux paysages amazoniens dessinés par Nana Vasconcelos #SessionLive. (Rediffusion)

Viva Nana est un hommage vibrant et spirituel au percussionniste brésilien Nanà Vasconcelos, par les sourciers Fred Soul et Zé Luis Nascimento.

Originaire de Recife, le percussionniste Naná Vasconcelos, décédé en 2016, a laissé une empreinte exceptionnelle et pleine de grâce sur le monde de la musique; il a collaboré avec Gilberto Gil, Gal Costa, Don Cherry, Talking Heads, Arto Lindsay, Pierre Barouh, Pina Bausch, Art Blakey, Gato Barbieri, Pat Metheny ou encore Egberto Gismonti. Fred Soul et Zé Luis Nascimento sont les invités de choix de l’orchestre des sons, de la magie du son vivant et vibrant dont Naná Vasconcelos aimait les cheminements, les sentiers secrets, l’éblouissement. Ces deux musiciens inventifs et libres rendent hommage à ce maître incontesté des percussions qui puisait inlassablement dans la nature et dans les éléments, les nutriments de la musique.

Sourciers, Fred Soul et Zé Luis Nascimento explorent, comme le fit Nana Vasconcelos au fil des ans, le champ d’improvisation pour faire jaillir ce que les sons mêlés, pour qui prête attention, révèlent de la pulsation de la vie. Éole s’enroule, chante et gémit dans la corde du berimbau ; les mains font gronder le tonnerre en « batucant » les cordes du piano. Des caxixis naissent un bruissement de branchage, le clapotis de l’eau, le cliquetis subtil des graines et des fragments de coquilles répondant à la mélodie forte de syncrétisme et d’inspirations multiples.

Créateurs de passerelles musicales et percussives qui vont de l’Afrique au Brésil, du Brésil à l’Occident, Fred Soul et Zé Luis Nascimento puisent dans l’océan sonore de Naná Vasconcelos, une inspiration sans cesse renouvelée, tel ce « vent appelant le vent » dont on ne sait pas d’où il vient ni où il va mais qui porte, en lui, une mémoire ancestrale du chant du Monde qui jamais ne finit.

 

• Zé Luis Nascimento

Percussionniste brésilien virtuose, originaire de Salvador de Bahia. Soliste et assistant à la direction musicale, il enchaîne les tournées mondiales avec le ballet folklorique de Bahia, au sein duquel il a été formé.

Arrivé en France en 1996, il s'ouvre aux styles des percussions orientales et occidentales et élabore alors un vocabulaire rythmique profondément original mêlant des instruments très variés, qu'il rassemble dans un discours musical d'une grande cohérence. Sur scène ou en studio, il collabore avec des artistes comme : Titi Robin, Mayra Andrade, Ayo, Césaria Evora, Al Di Meola, Sixun, Tania Maria, Lokua Kanza, Oumou Sangaré, Tété, Souad Massi, Vladimir Cosma, Michel Legrand, Jaques Morelenbaum, Georges Moustaki, entre autres. Il dit avant tout « vouloir servir la musique ». Inspiré, élégant et puissant, tel se définit l'univers musical de Zé Luis Nascimento.

 

• Fred Soul

Fred Soul a grandi en France au sein d’une famille de peintres et de musiciens. Initié à la musique dès l’âge de 5 ans, il évolue sur scène aux côtés de son père. Partagé entre cultures et instruments. La musique classique européenne pour le piano et les traditions de l’Orient pour les percussions. Son travail de compositeur et d’improvisateur se dirige vers la création d'un chemin entre le passé et le présent, l’Occident et l’Orient. Poly-instrumentiste virtuose et rythmicien hors pair, Fred Soul a le don et le secret de nous faire partager les poésies de son monde intérieur.

Ses collaborations sont nombreuses : Sekouba Bambino, Julia Sarr, Nguyên Lê, Alune Wade, l'Orchestre National de Montpellier, Moriba Koïta, Sylvain Barou, Mayra Andrade, Manu Dibango, Boy Gé Mendes, Papa Wemba, Aziz Sahmaoui.

Titres interprétés au grand studio

- Viva Nana Live RFI clip 

- Odara Xire, extrait de l’album

- Continuum Live RFI.

Line Up : Fred Soul, piano, Ze Luis Nascimento, percussions.

Son : Benoît Letirant, Jérémie Besset.

► Album Viva Nana (L’Autre Distribution 2024).

Site Fred Soul (Instagram Zé Luis Nascimento - facebook Zé Luis - Viva Nanà youtube.

 

Puis nous recevons le trio argentin Tablao de Tango pour la sortie de l’album De Alcohol y Desamor #SessionLive

 

Tablao de Tango, ou le blues du port du Rio de la Plata.

Immersion dans l'underground du tango, tel qu'il est né dans l'embouchure du Rio de la Plata fin XIXè, loin du « tango for export », des paillettes et de ses avatars spectaculaires, ce plateau de luxe de trois générations de solistes, et leurs instruments voyageurs, guitare, harmonica et voix, dessine un blues portuaire, radical et sans fioritures. 

Un chant d'exil D’alcool et de désamour toujours bien vivant aujourd’hui dans les boliches, les bistrots portègnes, portés par les interprètes les plus emblématiques du genre aujourd'hui. 

Un harmonica, une guitare et une voix. Des solistes argentins d'exception autour d'un maestro de la guitare : le tango à l'essentiel.

 

Les personnages, la colonne vertébrale idéale pour cette réunion exceptionnelle de solistes, c’est la guitare. Celle de Rudi Flores et son art virtuose, irrémédiablement teintée de chamamé, le folklore de la région de Corrientes, fait d’elle l’alliée de luxe. Walter Laborde dit « El Chino », chanteur soliste, acteur, chanteur d’orchestre, ancien footballeur, « activiste » au sens politique du genre à l’image d’un Pugliese en son temps, est l’artisan emblématique du renouveau du tango chanté, conté au XXIè siècle. Le Tablao de Tango, c’est son histoire et son ADN, celle d'un tanguero pure souche. Franco Luciani, l’harmoniciste multi-primé, improvisateur hors pair, à la culture jazz, aussi à l’aise chez Piazzolla, que pour un hommage à Toots Thielemans, aussi inventif dans le folklore que dans la réinvention des tangos classiques. Avec son instrument-valise, qu’il transforme à sa guise en bandonéon ou en grand orchestre, il n'y a pas d'autres pareils pour incarner le tango, comme un blues. 

S’égrenant au rythme de la descente d’une bonne bouteille de vin, le Tablao de Tango incarne le tango au plus essentiel, c'est-à-dire métissé, syncrétique, « criollo », sans partitions, avec la base la plus simple, celle du dialogue du poète avec la guitare, et la joie viscérale du partage.  Ces chants « d'alcool et de désamour » mettent en scène un blues portuaire, sans fioritures, un chant issu des bas-fonds, tel le fado ou le rébétiko. Ce spectacle au dispositif simple - 3 personnages autour d'une table et une bouteille de vin - est issu de la création Club de Tango, pour la Philharmonie de Paris. Il a réalisé quelque 36 concerts en 2023 en Europe et voyage sous forme de concert ou de concert-Milonga. Il peut être, et est aussi une scène ouverte (un tablao !) invitant danseurs, chanteurs ou autres musiciens.

 

Titres interprétés au grand studio

- Una cancion Live RFI avec RFI Vidéos

- Vuelvo Al Sur feat. Sandra Rumolino

- La Ultima Curda Live RFI avec RFI Vidéos.

Line Up : El Chino Laborde, chant, Franco Luciano, harmonica, Rudi Flores, guitare avec Emmanuelle Honorin (Géomuse) et Roberto Burgos, traduction.

Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

► Album De Alcohol y Desamor (Geomuse / Caramba Rd / Virgin / Universal 2024).

Instagram - facebook - teaser.

Souleance et Shrizz N Maze #SessionLive

samedi 10 août 2024Durée 48:30

Nos 1ers invités sont le groupe Souleance pour la sortie de l’album Beautiful.

Apprécier autant qu’admirer la beauté, plus qu’un art, le duo Souleance en a fait une règle de vie.

Toujours adepte des collages sonores et du sampling, Souleance s’est ici engagé sur une voie plus riche en instruments. Fulgeance en mastermind, à la fois aux claviers, à la basse et au beatmaking ; Soulist en force motrice de la composition et des scratches. Une seule et unique directive : faire la musique qui les fait vibrer, sans contrainte de tendances ou de critères de beauté qui ne sont pas les leurs. Sans calque à poser sur un genre précis et définitif. L’important est qu'à l’écoute de Beautiful, chacun se sente vivant. Habité par les grooves, désarmé devant la force d’attraction de ces titres-bons moments.

La culture de la boucle héritée du hip hop toujours en embuscade, synthétiseurs analogiques et modulations de Moog habilleront ici d’une élégance jazz-funk 70s’ les intraitables beats claquants.

Attirés par le Brésil, la Turquie ou Israël, les micros se sont d’eux-mêmes dirigés vers Joao Selva pour un instant de poésie dans les rues de Rio, entre une mère et son fils. Descendus de La Réunion pour danser avec Kaloune & Papatef au son d’un accordéon hypnotisant tournant sur lui-même, mis le cap vers l’Orient et l’Istanbul psyché-funk de Kit Sebastian. Enfin, se remettre un peu du périple, et danser à Tel-Aviv avec la soul de Jenny Penkin.

 

Titres interprétés au grand studio

- Feliz Live RFI

- Koul dan mon Do Feat.Kaloune, Cyril Atef voir le clip 

- Onda Live RFI.

Line Up : Fulgeance (jazzbass+moogsub37+laptop), Soulist (scratch, dj), Vincent Choquet (synths) et Guillaume Rossel (Drums). 

Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.

Réalisation : Hadrien Touraud.

► Album Beautiful (Heavenly Sweetness 2024).

 

Puis nous recevons le groupe suisse allemand Shrizz N Maze, biberonné au PFunk de George Clinton, pour la sortie de Dope Frequency.

Eric «Shrizz» Rohner, est né et a grandi en Afrique avant de revenir s’installer dans son pays d’origine, la Suisse, à l’âge de 10 ans. Inspiré par le P-funk et le jazz, il intègre rapidement la Malka Family, célèbre groupe parisien, ce qui donnera naissance à d’autres projets comme les Gréements de Fortune et HornDogz. Ses talents l’amèneront à collaborer avec des stars mondiales comme George Clinton, Jimmy Cliff, Dave Stewart, Tony Allen, ou encore Omar et Judith Hill. Maze Kuenzler est né à Berne (Suisse), où il vit toujours. Dès l’adolescence, le guitariste des Flying Hats se fait remarquer par son jeu virtuose. Aujourd’hui, Maze joue avec les troubadours-guérilleros Tomazobi, avec Sam Snitchy, incarne The Ice Cream Man dans un projet solo et a accompagné des artistes tels que Dee Day Dub, Seven, Müslüm, Trummer et Edita Abdieski. Shrizz et Maze se sont rencontrés en 1999 au sein d’Ineffect, un groupe de funk bernois puis ont continué, après la dissolution du groupe, de mettre à profit leur complicité dans des expérimentations communes, créant ainsi les prémices de leur premier album, Dope Frequency, qui voit enfin le jour.

Titres interprétés au grand studio

- Jealous Eyes Live RFI + RFI Vidéos

- True Love, extrait album Dope Frequency

- Heredity Live RFI + RFI Vidéos

Line Up : Eric «Shrizz» Rohner (chant, sax tenor), Greg Boyer (trombone, voix), Maze Küenzler (guitare, voix), Jay Murphy (clavier, voix), Thomas Braganti (basse), Olivier Bridot (trompette) et Fabrice Lerigab (batterie). 

Intervenants : Eric Rohner, Maze Kuenzleret & Greg Boyer.

Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.

Réalisation : Taguy M’Fah Traoré

► Album Dope Frequency (Orbitual Rd 2024).

(Rediffusion).

Rdv en terre autochtone au Canada, chez les Inuit et les Wolasotqey avec Elisapie et Jeremy Dutcher

dimanche 4 août 2024Durée 48:30

Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion)

Avant de commencer l’émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :

Il y a 3 branches différentes d’autochtones au Canada :

- 1) Premières nations : Mohawk, mig’maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)

- 2) Métis

- 3) Inuit (Elisapie).

Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone

La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)

Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.

Erreurs communes à éviter :

Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).

Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.

On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.

Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi’qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.

Première invitée : Elisapie pour la sortie de l’album Inuktitut

L’artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.

Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l’ont vue s’émanciper en tant que femme et en tant qu’artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d’artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?

Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l’Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu’au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l’adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l’illustre groupe de rock’n’roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).

 

À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s’installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd’hui, l’auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l’environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu’oniriques.

À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.

 

Titres joués

- Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip 

- Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip 

- Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip 

- Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd

- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.

► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).

 

Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l’album Motewolonuwok.

5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l’expérience autochtone contemporaine et de la place qu’il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s’interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada’s Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l’album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.

Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d’une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C’est aussi ainsi qu’on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C’est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l’idée même d’un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L’identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d’un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu’enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu’adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».

 

The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d’une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d’un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l’école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l’irrésistible Queer Song-book Orchestra.

Écouter Motewolonuwok, c’est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d’airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu’il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n’y a pas de conclusion particulière ». C’est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu’on veut dire et de comment on peut l’exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.

 

Titres interprétés dans le grand studio

- Ultestakon Live RFI

- Take My Hand, extrait de l’album voir le clip 

- Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. 

Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.

Traduction : Claire Simon.

Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).

Rachid Taha, le fantôme africain de Sainte-Marie-aux-Mines

samedi 3 août 2024Durée 48:30

5 ans sans Rachid Taha, c’est comme un jour sans pain. Si certains convoquent son fantôme, d’autres perpétuent sa mémoire à Sainte-Marie-aux-Mines, lors du festival C’est dans la Vallée. Auteure : Elodie Maillot. (Rediffusion).

Cela fait tout juste 5 ans que Rachid Taha a disparu. On l’avait longtemps cru immortel, et il aura donc fallu quelques années avant que des artistes, un réalisateur et même un écrivain n’osent lui rendre hommage ! Question de tempo.

Les plaies se referment lentement, mais sa présence reste inoubliable.

Rachid Taha vient d’être fêté au festival C’est Dans La Vallée à Sainte-Marie-aux-Mines, dans la ville d’Alsace, où il a débarqué à son arrivée en France et il devient même un personnage de fiction, un « fantôme », qui hante le roman que vient de publier Medhi Ouraoui (Mon fantôme - Éditions Fayard).

Pour beaucoup, en France, Rachid Taha restera l’artiste de quelques clichés, de coups de gueule et d’un engagement politique qui a souvent fait oublier sa dimension artistique avant-gardiste. On résume souvent Taha à quelques tubes, (Ya Rayah, Douce France avec Carte de Séjour, ou 1, 2, 3 Soleil), et à son fan-club incroyable dont font partie des artistes comme Brian Eno, Robert Plant, Santana, Led Zeppelin ou Damon Albarn.

Mais juste avant de mourir, l’auteur du dynamitage oriental de « Rock the Casbah » avec le Clash, Mike Jones, en guest, avait fait quelques voyages intenses en Afrique, et notamment au Mali.

 

À son retour, Taha a enregistré un album qui s’intitule « Je suis Africain ».

Dans cette émission, on parlera donc de la relation complexe et passionnée que Taha avait avec l’Afrique : depuis ce qu’il appelait la Roromania (ce cul entre deux chaises que connaissent les fils d’immigrés algériens en France), cette « anomalie » finalement puissante et créatrice qu’il a chantée et qui a inspiré des groupes comme Zebda, Gnawa Diffusion ou Acid Arab. On parlera de lutte contre le racisme en France d’Algérie, de Sainte-Marie-aux-Mines en Alsace, cette terre d’accueil d’immigrés algériens venus travailler à l’usine comme le père de Rachid Taha, et aussi de Bamako au Mali qui a inspiré son dernier album, Je suis Africain.

Intervenants : Rodolphe Burger, Justin Adams (Robert Plant), Steve Hillage (prod anglais qui raconte l’histoire de Ya Rayah), Sofiane Saïdi, Mehdi Haddab, Mehdi Ouraoui (auteur du livre « Mon fantôme » chez Fayard), Maxime Delpierre (guitariste) et Hakim Hamadouche (le fidèle au mandole).

 

Reportage à Sainte-Marie-aux-Mines d’Elodie Maillot.

Pour aller plus loin :

Lire article sur RFI Musique

► Rachid Taha, un rockeur sans frontières sur France TV.

#SessionLive BabX et Elliott Armen, double live avec un piano et une guitare dedans !

dimanche 28 juillet 2024Durée 48:30

Notre 1er invité est le musicien, auteur-compositeur et interprète BabX, pour la sortie de son nouvel album Une maison avec un piano dedans.

Né dans une famille d’artistes et de musiciens, David Babin démarre l’apprentissage du piano à l’âge de 5 ans.

À la suite d’une première approche de la scène comme membre de la troupe polyphonique des « Glotte-Trotters », dirigée par Martina A. Catella, David compose sa première musique de spectacle à 17 ans pour un spectacle autour des textes de Roland Topor et intègre la compagnie de l’Herbe Tendre.

Au début des années 2000, David écrit ses premières chansons, et donne ses premiers concerts. C’est à cette époque qu’il opte pour le pseudonyme BABX.

BABX sort son 1er album en 2006. Dans une chronique dans le magazine Epok, Dominique A écrit au sujet de l’album : « c’est magnifique, parce que la musique (…) annule l’actualité des mots et donne le sentiment d’une histoire qui vient de loin. À suivre de près, au moins ».

Dans la foulée de la sortie, l’album est nommé aux Victoires de la musique dans la catégorie « album révélation de l’année ».

Deux autres événements discrets mais marquants pour l’avenir viennent ponctuer l’année 2006 : la reprise du studio Sofreson, qui devient le Studio Pigalle et sera désormais le lieu choisi par BABX et son équipe pour réaliser toutes leurs productions. Et la réalisation d’un maxi de quelques titres pour une jeune chanteuse encore inconnue, Raphaële Lannadère, qui deviendra « L ».

En 2008, David et son équipe enregistrent Cristal Ballroom, second album de BABX, rêverie inspirée par l’évocation des musiciens de la salle de bal du Titanic. C’est à cette époque qu’il croise la route du légendaire guitariste de l’avant-garde new-yorkaise Marc Ribot avec qui il enregistre en duo le titre Lady L aux Studios Dubway à New York.

Cet album est aussi pour Babx celui de deux rencontres importantes : l’ingénieur du son américain Oz Fritz (Tom Waits, Iggy Pop, Les Ramones, Bill Laswell…), avec qui il entame une relation durable, ainsi que le photographe Harry Gruyaert (Magnum) dont l’une des photos orne la pochette de Cristal Ballroom.

Concomitamment au mix de l’album aux États-Unis avec Oz Fritz, BABX rencontre les membres du « Metropolis Ensemble » (The Roots, Deerhoof…) dirigé par le chef d’orchestre Andrew Cyr et entame une collaboration artistique avec eux.

Au même moment, BABX sera nommé finaliste de l’International Songwriting Competition (dont les membres du jury sont composés notamment de Robert Smith, Tom Waits, Mc Coy Tyner, Ornette Coleman…) avec la chanson « Remington Requiem » et écrira deux chansons à Julien Doré « First Lady » et « Soirées Parisiennes » pour l’album Ersatz.

2009 est également l’année où BABX renoue avec la musique de spectacle, à l’occasion de la création de « Noctiluque » de la danseuse japonaise Kaori Ito au Théâtre Vidy de Lausanne qu’il co-composera avec son proche complice le guitariste/oudiste Grégory Dargent (L’Hijaz Car, Houria Aïchi, Rachid Taha, Sirventès).

 

En 2010, David Babin réalise et arrange deux premiers albums à succès qui l’installent comme l’un des producteurs incontournables de la scène hexagonale : celui de Camélia Jordana (pour lequel il écrit plusieurs titres) et « Initiale » de L. Le premier sera un immense succès de l’année 2010 (disque de platine, nomination aux Victoires) tandis que le second est disque d’or et unanimement considéré comme l’un des albums de l’année 2011.

En 2012, BABX rejoint le saxophoniste et chanteur Thomas de Pourquery (Supersonic, Rigolus, DPZ, VKNG) pour la programmation et l’organisation du Brain Festival : un moment collectif de musique au bénéfice de la lutte contre les maladies neuro-dégénératives auquel participeront Oxmo Puccino, Jacques Higelin, André Minvielle, Poni Hoax, The Do, Camélia Jordana, L, Jeanne Added, etc.

2013, 3è album intitulé Drones personnelsCet album à la tonalité plus électronique que les précédents, évoque les expérimentations avant-gardistes de Laurie Anderson tout en restant fidèle à une forme organique. Il l’enregistre avec son équipe habituelle au Studio Pigalle tout en y conviant une nouvelle génération de musiciens à ses côtés, parmi lesquels Jeanne Added, Thomas de Pourquery, Arnaud Roulin (Poni Hoax), Pamelia Kurstin.

2014 est l’année de la sortie du second album de Camélia Jordana Dans la peau, réalisé et arrangé par BABX et sur lequel il écrit et compose encore plusieurs chansons dont « Colonel Chagrin », « Berlin » ou encore « À l’aveuglette ».

C’est enfin l’année d’un tournant important dans la carrière de David : en créant BisonBison, sa propre maison de production, il se donne les moyens de réaliser ses projets et les projets d’autres artistes en toute indépendance et selon ses principes.

La première sortie sur BisonBison est « Cristal Automatique », un projet de mise en musique de textes des « poètes-punks » Baudelaire, Rimbaud, Jean Genet, Tom Waits ou Gaston Miron notamment (projet né aux Correspondances de Manosque en 2009 sous l’impulsion d’Olivier Chaudenson)…

Enfin 2023, sortie de Une Maison avec un piano dedans.

2024, nouvel album, et retour à la poésie avec un faible pour Haïti ?

 

Titres interprétés au grand studio

- Milonga Live RFI teaser 

- Joy Is My name, extrait de l’album Une maison avec un piano dedans

- Oh Earth, extrait de La Marche des Enfants avec la Maîtrise Populaire de l'Opéra-Comique.

- Merveille dans la pirogue Live RFI clip.

Line Up : David Babin, piano.

Son : Jérémie Besset et Mathias Taylor

► Album Une maison avec un piano dedans (Buda Musique 2023)

 

Puis nous recevons Elliott Armen pour la sortie de l’album Turbulence.

 

Écrit et composé, par Elliott Armen. Auteur-compositeur-interprète et producteur, Elliott a grandi entre Paris et sa terre natale, Saint-Malo. Depuis son adolescence, il compose à la guitare et au piano, en écho aux paysages qui abritent sa maison familiale, située au bord d’un magnifique estuaire. Après le lycée, Elliott Armen est parti sillonner l’Europe pendant deux ans pour travailler de ferme en ferme. Tout au long de ces voyages, ses hôtes lui ont transmis un savoir puisé de la terre nourricière. Dans ses bagages : sa guitare et son ukulele, son cahier de notes et un simple micro pour enregistrer ses premières chansons.

Aujourd’hui installé près de la maison familiale bretonne, Elliott Armen cultive un terrain en permaculture, redonnant vie à la biodiversité environnante. Elliott Armen, qui a emprunté son nom au phare de l’île de Sein, a enregistré son premier album dans un studio niché sur l’île d’Ouessant. Helium Balloons est sorti le 31 mars 2022, ponctué par un concert exceptionnel en première partie de Miossec, à La Cigale, à Paris. De nombreuses dates ont suivi, toutes aussi prestigieuses : Pitchfork Festival, Midi Festival, Baisers Volés, Printemps de Bourge… et des premières parties d’artistes de renommée tels que Jean-Louis Murat, Dominique A, Florent Marchet, Ariane Moffatt, Jay-Jay Johanson, Alexandra Streliski…

Découvert lors de ce concert à la Cigale, Elliott Armen a signé un contrat avec le prestigieux label SONY MASTERWORKS. À ce jour, ses morceaux comptent déjà plus de 3 millions de streams sur l’ensemble des plateformes digitales. En digne héritier d’Elliott Smith, de Sufjan Stevens ou d’Andy Shauf, le jeune Breton de 24 ans mélange, avec singularité, les accords de guitare et de piano à sa voix aérienne. Son œuvre est teintée d’une atmosphère intime et boisée, attachante et intemporelle, toujours ancrée entre terre et mer.

Pour son deuxième album, Elliott Armen a décidé de partir en Écosse, rêvant d’un enregistrement particulièrement isolé sur l’île de Lewis. C’est là-bas que se trouve l’inspirant Black Bay Studio, tenu par Peter Fletcher, au bord de l’océan Atlantique. Elliott Armen est parti en ferry de Saint-Malo pour rejoindre, en bus, Stornoway, la ville principale de l’île. De là, il a débuté sa marche qui l’a mené, pendant 200 kilomètres, à travers de splendides paysages aux allures de désert celtique. Après avoir dressé sa tente sous les étoiles pendant douze jours, il est arrivé à destination, imprégné de l'île. C’est alors qu’il s’est plongé dans le calme le plus total pour enregistrer ce nouvel opus. Cet album est un voyage à travers le deuil, l’amour et la solitude. Une traduction des immenses paysages qui peuplent les terres celtes. Et un hymne à la mélancolie comme moteur de la joie. ARMEN - Ar Men « le rocher » ou « la pierre » en breton. Carnet rose : Elliott Armen est le fils de Yann Tiersen.

 

Titres interprétés au grand studio

- Turbulence (guitare-voix) Live RFI clip 

- Strangers, extrait de l’album Turbulence clip 

- Red Deer (piano-voix) Live RFI.

Line up : Elliott Armen, guitare, piano, voix.

Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor.

► Album Turbulence (Helium Balloons Records / Sony Masterworks 2024).

Chaîne YouTube.

(Rediffusion).

Un film, un live! Cesaria Evora, la diva aux pieds nus et Oriane Lacaille #SessionLive

samedi 27 juillet 2024Durée 48:30

Nous recevons la réalisatrice portugaise et cap-verdienne Ana Sofia Fonsaca pour le film « Cesaria Evora, la diva aux pieds nus » et Oriane Lacaille pour l’album iViV dans la #SessionLive. (Rediffusion)

 

Cesaria est un mystère qui ne s’élucide pas d’après Lusafrica, lire la suite sur le site de son label.

Patrick Chamoiseau écrit :

Cesaria Evora est faite de cet humus dans le sec de ces sables. Ce n’est pas une biographie, c’est une révélation obscure, chargée de terre, de vie, de musiques, de simplicité, d’amitié, d’amour, d’interrogation et de lucidité. J’ai compris dans ces pages que Cesaria Evora est à elle seule une terre créole où la diversité des imaginaires et des hommes donnait naissance à une musique valable pour tous, là où la mélodie, l’harmonie et la polyrythmie ont rencontré les souffrances des hommes : creuset du blues, du jazz et de la morna. J’ai compris que Cesaria Evora est aussi une douleur, la sienne d’abord, celle de sa vie, de ses amours terribles, de cette ivresse destructrice qui suppléait aux bourgeons abîmés de l’espoir. Et cette vie familière des extrêmes parle à la nôtre en un direct sensible. Quand elle chante, elle vient avec une existence entière rescapée des bars sordides et des dorures factices de chez les grandes gens, dotores du Cap-Vert qui voulaient l’écouter. Elle vient aussi avec son exil immobile, ce but d’exil irrépressible qui maintenant gît en chacun de nous, îles en dérive dans le monde qui fait monde. Elle vient avec une incomparable tristesse envers le tout possible. Elle dit le bonheur perdu mais à portée de main. Elle dit la blessure nègre en absence et silence. Elle dit le souvenir en ses limons précieux. Elle dit la mort et l’oubli, la fidélité et la patience, la liberté offerte sur des vagues amères où l’on ose mettre le pied. Elle dit le monde ouvert des îles tellement peu clos, tellement livré aux métissages et aux souffles de la terre. Elle dit sous la fatalité, la joie, l’espoir, la force ronde, la patience aiguisée. Ses pieds sont nus, sa voix est nue, son cœur nu est offert dans la parure de toutes les grâces. Chez les êtres humains, Cesaria est une reine.

Texte écrit par Patrick Chamoiseau, paru dans Le Monde, à propos de la publication de la biographie écrite par Véronique Mortaigne, peu après la sortie de l’album « Cabo Verde » en février 1997.

 

En 2023, c’est au tour de la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca de raconter la Cesaria Evora qu’elle a découverte pendant 5 ans en regardant des kilomètres d’archives privées.

« Mon film se compose d'images et de sons provenant de diverses sources, presque toutes issues d'archives privées. Grâce à ce film, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles qui nous ont beaucoup aidés et nous ont fait confiance, en nous donnant accès à leurs souvenirs mais aussi à leurs archives. Je ne peux que les remercier. »

Dans ce documentaire, la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca utilise de nombreux plans de coupe de paysages capverdiens.

« Je crois qu'il est nécessaire de comprendre l'environnement d'une personne pour la connaître. En ce qui concerne Cesária, il s'agit du Cap-Vert et plus particulièrement, de l'île de São Vicente et plus encore, de la ville de Mindelo. On ne parle pas seulement du sol sur lequel elle a marché mais de l'air qu'elle a respiré. Elle est cette mer bleue, ces montagnes arides, ce vent. On retrouve Mindelo dans sa personnalité, sa manière d'être, son humour... »

La traduction de Ana Sofia Fonseca est assurée par Elisabeth Perello.

 

Titres joués : Mar Azul, Lagrimas Negras Feat. Compay Segundo, Petit Pays, Sodade, Carnaval de São Vicente.

Sortie en salle le 29 novembre 2023, bande annonce.

 

Puis nous recevons Oriane Lacaille dans la #SessionLive pour la sortie de l’album iViV.

 

Oriane Lacaille était prête sans le savoir. Quand elle rembobine la genèse d'iViV, le premier album sous son nom, elle décrit une étincelle qui a allumé un feu de joie. Notez le graphisme du titre, avec ses « i » comme des allumettes et ses « V » comme des flammes : iViV (Ça vit, en créole) consume un héritage, deux identités, trois musicien(ne)s et une brassée de rencontres pour alimenter le brasier. La chaleur du foyer procure son réconfort, son halo suggère une spiritualité et on y danse autour. Le feu couvait depuis longtemps. Il trouve son origine dans une maison haut-savoyarde remplie d'instruments lointains. Oriane y a grandi, après que ses parents eurent quitté La Réunion à la faveur de la nomination de sa mère comme professeure de français dans un lycée d'Annemasse. Son père a suivi. L'accordéoniste René Lacaille forme, avec Alain Péters et Danyèl Waro, le triangle rénovateur des musiques insulaires dans les années 1970. Le triangle est aussi la première percussion dont Oriane – née en 1986 – s'empare quand elle est enfant. Suivent les maracas, la clave, le kayamb et tout ce qui lui tombe entre les mains. Mais elle rêve d'abord d'être chanteuse : dans la génération précédant la sienne, le métier de musicienne n'est pas encore accessible aux femmes réunionnaises et ses tantes n'ont pas le droit de toucher aux instruments que tous ses oncles pratiquent avec son grand-père. Oriane et ses cousines plus âgées avant elle, sont les premières qui, grâce aux changements de mentalités obtenues de haute lutte par leurs aînées, ont la chance de perpétuer la tradition familiale.

Dans le clan Lacaille, Oriane est le métronome : son sens du rythme est implacable et, dès ses 13 ans, elle devient le socle du groupe paternel. Durant les vacances scolaires puis à plein temps après son Bac, la percussionniste-choriste parcourt le monde avec son père qui improvise en intégrant des ingrédients avec la même générosité que quand il cuisine le cari ou le rougail dans ses marmites. Oriane, qui ne chante qu'en créole jusqu'à ses 20 ans, côtoie des artistes caribéens, africains, japonais ou indiens, intègre le jazz et les musiques de bal, sans dévier du ballant métronomique qui lui confère une sensation d'enracinement. Les racines d'Oriane Lacaille font le grand écart entre une mère métropolitaine et un père créole réunionnais. Elle se dit « Zoréol », moitié zoreil moitié créole, deux identités reliées par un fil sur lequel elle a longtemps cherché l'équilibre. De cette bâtardise assumée, elle embrasse aujourd'hui la richesse extraordinaire : ses deux cultures et ses deux langues sont au cœur d'iViV.

Titres interprétés au Grand studio

- iViV Live RFI

- Lam La Mer Feat. Loy Erhlich et René Lacaille, extrait album iViV

- Kaf Do Lo Live RFI.

Line Up : Oriane Lacaille : chant, ukulélé soprano, diatonique et baryton, aouicha, kayanm, tambour, Heloïse Divilly : chant, batterie, kayanm, percussions, Yann-Lou Bertrand : chant, contrebasse.

Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.

► Album iViV (Ignatub - MDC - Pias2023)

Réalisation : Hadrien Touraud.

Hommage à Toumani Diabaté

lundi 22 juillet 2024Durée 48:30

Suite à la disparition de Toumani Diabaté, RFI rend hommage à ce grand maître malien de la kora, avec la rediffusion d’un numéro de Musiques du monde de 2014. Laurence Aloir y recevait en session Live Toumani Diabaté et son fils Sidiki Diabaté. 

Toumani Diabaté est un grand maître de kora au Mali. Ses collaborations, ses rencontres sont un faisceau d'indices qui montre l'ouverture du musicien, le flamenco de la famille Ketama, Taj Mahal, Ry Cooder, Ali Farka Touré, Afrocubism, Arnaldo Antunes... Aujourd'hui, Toumani présente son fils Sidiki Diabaté avec l'album Toumani et Sidik», un jeune homme qui a intégré le répertoire traditionnel mandingue, que les griots s'enseignent de père en fils, tout en menant une carrière de beat maker avec son binôme rappeur Iba One.

À lire aussiBiographie de Toumani Diabaté

Page Facebook de Sidiki Diabaté

#SessionLive Cuarteto Tafi et playlist de Sophian Fanen

dimanche 21 juillet 2024Durée 48:30

Playlist mensuelle de Sophian Fanen, qui chronique 5 albums de son choix et #SessionLive avec le groupe franco-argentin Cuarteto Tafi #RFI talent.

Playlist Sophian :

- Meryl et Jocelyne Béroard, Siwo, tiré de l'album Caviar 1 (Maison Caviar, 2024)

- Sages comme des sauvages, Répare ou pas, tiré de l'album Maison Maquis (Capitaine Records, 2024) clip 

- Kankawa Nagarra, Wirlmarni, tiré de l'album Wirlmarni (Mississippi Records, 2024)

- Bedouin Burger, Ya Habibi Taala, tiré de l'album Ma Li Beit (PopArabia, 2024)

- Olof Dreijer et Diva Cruz, Acuyuye, tiré du EP Brujas (Rabid Records/Dekmantel Records, 2024).

Sophian Fanen : Instagram ; X.

Puis nous recevons le 4tet Cuarteto Tafi, artiste RFI Talent, pour la sortie du 5ème album El Infinito Y Un Amor

C’est lors d’un voyage en Argentine, sur les terres colorées et arides du Nord-ouest argentin, que ce quartette franco-argentin se retrouve pour la première fois. Perchés sur une montagne de 3 000 mètres, en arpentant les scènes ouvertes populaires, les musiciens décident d’appeler cette rencontre musicale et humaine el Cuarteto Tafi. Depuis ses débuts sur la scène française, le groupe a apporté sa touche personnelle et originale à la world music en mêlant du chant en espagnol poétique et engagé – douce nostalgie de l’exil argentin de la chanteuse – au son de la Méditerranée orientale du bouzouki grec, à la douceur et à la dextérité de la guitare flamenca et aux rythmes envoûtants des percussions afro-latines. Chacun avec son histoire et ses influences métal, salsa, flamenco, rock. De ces différentes personnalités et histoires musicales, ils ont réussi à créer une entité, 5 albums et une notoriété remarquée dans la scène nationale. Leur musique nous murmure le monde avec ses aigreurs, ses failles, ses injustices mais aussi ses beautés et ses bourgeons d’espoir, ses amours, ses combats.

El Infinito Y Un Amor, le nouvel opus de Cuarteto Tafi, est un nouveau chemin emprunté. Plus rêveur, plus méditatif et vagabond, cet album confirme le talent de composition du quatuor. Ils créent et varient les ruptures et contrastes en racontant des histoires et des états d'âme. Tel un horizon jamais atteignable mais qui nous fait avancer, il est composé de 11 chansons et d'autant d'hymnes à la vie que d’hommages aux grandes causes humanistes qui nous traversent et nous bouleversent.

Titres interprétés au grand studio, filmés par RFI Vidéos

- Un Jacaranda Live RFI 

- Solo Le Pido a Dios, cover Mercedes Sosa voir clip 

- Palomas Blancas Live RFI

Line Up : Leonor Harispe, chant, Ludovic Deny, bouzouki, choeur, Matthieu Guenez, guitare, oud et Frédéric Theiler, percussion choeur.

Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

► Album El Infinito Y un amor (Daydream Music 2024).

Réalisation : Donatien Cahu.

Web - facebook - YouTube - Instagram.

Mini concert sur YouTube où le Cuarteto Tafi joue 4 titres du nouvel album.


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