On n'est pas des robots – Détails, épisodes et analyse
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On n'est pas des robots
Carole Méziat
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65. Samah Karaki - L’impact sous-estimé du lien social sur la santé mentale
lundi 11 décembre 2023 • Durée 01:02:26
En 3 ans, j'ai coaché pas loin de 100 personnes différentes. Et il n'y a pas une heure de coaching où notre rapport à l'autre ne s'invite pas.
Ça prend plein de formes :
> Flipper avant une grosse présentation.
> Se taire en réunion de peur de dire une grosse connerie.
> Louper un évènement social et se sentir exclus voire rejeté.
> Se mettre une pression de malade parce qu'on se sent sans cesse évaluer (et qu'on a peur de louper notre prochaine promotion).
> Fuir devant la question "tu fais quoi dans la vie ?" de peur d'être jugé ("j'ai pas très bien compris mais ça a pas l'air incroyable").
Nos relations sociales jouent un rôle crucial dans notre vie.
Quand elles vont mal, on se sent littéralement en danger. Notre corps est en danger.
On répond à une menace psychologique par les mêmes mécanismes qu'une menace physique.
Le cœur s'accélère, on transpire, on se rigidifie. Le corps se prépare à combattre.
Une réaction physiologique du stress.
Qui n'est pas sensée durer.
Qui d'entre se sent pleinement en confiance dans son job ?
Je veux dire : avec les autres.
Sentez-vous que vous pouvez être pleinement accepté ? Que vous pouvez dire des conneries ? Vous planter ? Exprimer une opinion contradictoire sans avoir peur que ça vous retombe dessus ?
Quand cessez-vous d'être méfiant envers les autres ? Quand arrêtez-vous d'avoir peur qu'on vous évalue en permanence ? D'être jugé ? Qu'on fasse un mauvais feedback à votre chef ? Qu'un opportuniste récupère une partie de votre périmètre ?
Quel paradoxe !
On bosse dans la même boite et on se sent en compétition permanente.
Avec toutes les conséquences que ça a : stress chronique, guerres de pouvoir, décisions pourries, besoin de tout tracer, commérages… qui bouffent notre créativité et prennent trois fois plus de ressources que le vrai travail à produire.
Ça faisait longtemps que j'avais envie de creuser ce sujet dans On n'est pas des robots 🤖, et c'est enfin chose faite.
J'avais besoin de comprendre l'étendue de l'impact de nos liens sociaux sur nous, sur nos vies, sur notre performance. J'avais besoin de comprendre comment on fait pour se sentir pleinement en confiance dans un environnement, avec les autres. Comment on peut le mettre en place dans l'entreprise. Si c'était vraiment possible ou illusoire.
J'ai eu l'honneur de poser toutes ces questions à Samah Karaki.
Samah est neuroscientifique et auteure des livres Le travail en équipe et Le talent est une fiction. Elle a fondé le Brain Social Institute qui utilise notre compréhension des sciences cognitives et sociales pour améliorer l'apprentissage, la culture organisationnelle et la justice sociale et environnementale.
Elle fait partie de ces personnes qui analysent la société dans toute sa complexité, qui prône l'humilité, celle de voir qu'on est tous biaisés, qu'on a tous nos intérêts, et que sans cette prise de conscience on ne changera pas le monde…
Merci 1000 fois à Samah pour ses partages.
Sur ce je vous laisse avec notre conversation.
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- Le conflit n'est pas une agression - rhétorique de la souffrance, responsabilité collective et devoir de réparation de Sarah Schulman
- Santé Planétaire - soigner le vivant pour soigner notre santé de Howard Frumkin & Samuel Myers
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- La fondation Brain Social Institute
- Son LinkedIn Samah Karaki
- Ses livres :
- Le Travail en équipe - Un peu de neurosciences pour les pros qui veulent collaborer autrement (2021)
- Le talent est une fiction : déconstruire les mythes de la réussite et du mérite (2023)
64. Olivier Dupuy - Faire du sport pour être plus intelligent ?
lundi 20 novembre 2023 • Durée 56:43
On lit partout que pour être en bonne santé, il faut faire du sport 🏃🏻 .
On nous qu'il faut faire 10 000 pas par jour (ou marcher 30 minutes, au choix), se lever régulièrement (en tout cas ne pas rester toute la journée dans la même position), pratiquer un sport au moins 3 fois par semaine…
Le mouvement est roi 👑 .
On nous dit que ça impacte non seulement notre santé physique, mais également notre bien-être et nos performances cognitives 🧠 .
Autant sur la santé physique, on a pas mal d'info sur comment ça agit.
Autant sur la santé mentale, ça reste flou.
On nous dit "c'est bon pour vous". Pour mieux gérer son stress.
Mais :
1️⃣ On ne nous explique pas clairement pourquoi.
Et 2️⃣ Ça va en réalité bien plus loin que la gestion du stress.
❔ On parle de ma santé court terme ou bien de ma santé long terme ?
❔ Qu'est-ce qui se passe quand je fais du sport et qui est bon pour mon cerveau ?
❔ Y a-t-il des différences entre marcher, courir, jouer au foot, danser, faire du yoga, de l'équitation ou du curling 🧹 (merci d'avoir lu ma phrase jusque là :D) ?
J'ai besoin de comprendre pour appliquer 🧑🏫 .
Et surtout pour appliquer correctement.
Pour savoir quoi privilégier, en fonction de mes vrais besoins.
Pour savoir quand me motiver ou quand laisser parler ma flemme.
Pour prendre conscience des impacts réels d'y aller ou de ne pas y aller.
Et j'ai eu la chance de pouvoir poser ces question à Olivier Dupuy dans On n'est pas des robots 🤖 .
Olivier est chercheur et maitre de conférence en physiologie de l'exercice à la faculté des sciences du sport de l'université de Poitiers.
Et il est spécialiste des liens sport - cerveau.
J'ai pris conscience de beaucoup de choses pendant cette interview :
On atteint notre capital sportif max à 25 ans, et notre santé cardiovasculaire à cet âge détermine notre santé cognitive 25 ans plus tard, le renforcement musculaire a ses propres impacts sur le cerveau, tout ça ne marche pas aussi bien si on a un mauvais sommeil…
Difficile de tout dire dans un post, vue la richesse de cet échange.
Si comprendre l'impact de l'activité physique sur le cerveau vous intéresse, vous pouvez écouter notre conversation entière.
Je conseille ce podcast à tout le monde, et en particulier aux parents.
Car s'il y a UN message que je retiens de mon échange avec Olivier, c'est qu'on a plutôt intérêt à cultiver notre santé cardio-respiratoire le plus tôt possible dans notre vie.
Et sinon quelque soit votre âge, le plus tôt possible… c'est maintenant ⏳ !
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[REDIFF] 22. Décryptage - Métacognition, cette compétence sous-estimée
lundi 17 juillet 2023 • Durée 36:53
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C'est plus fort que nous, on a l'impression de vivre toujours la même chose.
Et à force, on se fatigue. On n'en peut plus de nous et de nos modes de fonctionnements.
🔻 Pourquoi je traite toujours tout en last minute ?
🔻 Pourquoi je me retrouve toujours dans le rush ?
🔻 Pourquoi je ne garde pas mon calme devant quelqu'un d'incompétent ?
🔻 Pourquoi je suis si stressé que je passe 6h sur ces slides alors qu'il m'en faudrait que 2 ?
🔻 Pourquoi j'ai autant peur de me tromper en réunion ?
À part si 100% des gens réagissent toujours pareil que vous, la réponse est la suivante :
À cause de vos pensées.
Tellement répétées qu'elles sont devenues automatiques.
Et vous conduisent à répéter les mêmes schémas.
Mais comment casser ces automatismes ?
🔸 Prendre conscience de ces pensées.
🔸 Les décortiquer. Les comprendre. Voir leurs origines et impacts.
🔸 Les challenger. Les faire évoluer. Vers des pensées plus utiles. Plus raisonnés.
En développant ce qu'on appelle sa métacognition.
Cette capacité à observer ses pensées.
🔹 À ne pas les confondre avec la réalité.
🔹 À ne pas croire qu'elles sont universelles.
🔹 À ne pas croire qu'elles sont inéluctables.
La base de la sagesse et de la pensée critique.
J'en parle en détails dans ce nouvel épisode de On n'est pas des robots Métacognition, cette compétence de vie sous-estimée.
Vous n'analyserez plus jamais les situations pareil. 🤯
👉 La métacognition, vous en aviez déjà entendu parler ?
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58. Marie de La Fabrique à Neurones - Comprendre et baisser sa charge mentale
lundi 3 juillet 2023 • Durée 56:29
Est-on tous égaux devant la charge mentale ?
C'est une histoire de génétique, d'apprentissage, d'intelligence ?
Alors pourquoi certaines personnes semblent beaucoup mieux la gérer ?
Et pourquoi on en parle autant aujourd'hui ?
Est-ce que vraiment, il y a un siècle, on avait moins de charge mentale ?
Et donc suis-je condamné à subir les déboires de notre époque sans rien y faire ?
J'ai eu la chance de pouvoir poser ces questions à Marie Prevost.
Elle est co-fondatrice de La Fabrique à Neurones, un centre de neurosciences appliquées dont la mission est d'utiliser notre compréhension grandissante du cerveau pour contribuer à l'équilibre entre bien-être et performance.
Je suis convaincue que la science a une rôle énorme à jouer dans la transformations de nos modes de travail.
Non seulement parce qu'elle nous permet de cibler les leviers d'actions les plus efficaces pour améliorer le compromis bien-être VS productivité.
Mais surtout, parce que dans notre culture du travail ultra rationnelle, elle permet de légitimer des comportements qui vont à l'encontre de ce qu'on a toujours fait et de ce que tout le monde fait.
En d'autres termes, c'est plus facile de dire à son chef :
- "Non, je ne traiterai pas ton urgence pendant le comité projet même si je ne l'anime pas, parce que la recherche montre que multitasker (en l'occurence écouter une réunion et résoudre ton problème) revient à faire les deux actions en plus de temps, avec plus d'erreurs et en me fatiguant plus. Ah, tu veux les études ? Je reviens !"
Que :
- "Non, je ne traiterai pas ton urgence pendant le comité projet même si je ne l'anime pas, parce que c'est trop dur et après je suis crevée".
Donc cet épisode qui décrypte en détail les facteurs qui nous mettent en surcharge mentale, ce qu'on peut (doit ?) pour éviter de s'y retrouver, ce qu'on peut faire quand c'est trop tard est un peu votre argumentaire anti regard suspect pour quand vous voulez rentrer chez vous à précisément 15h18 pour vous aérer l'esprit pendant le trajet et vous y remettre après ou quand vous voulez demander de 24h de plus pour un livrable alors que vous avez le temps, mais que c'est pas une question de temps, c'est une question de laisser maturer le sujet.
Dans la deuxième partie de l'épisode, on a aussi parlé d'apprentissage. De comment accélérer notre montée en compétence sur un nouveau sujet ou sur un nouveau savoir-faire et s'assurer que ça dure.
On apprend tous, mais honnêtement, vous êtes-vous déjà posé la question de si vous appreniez efficacement ?
La science est catégorique : apprendre par cœur, relire, surligner, passer deux heure d'affilée sur un sujet est à l'opposé d'un apprentissage efficace.
Quelles sont les étapes indispensables à suivre ?
En combien de temps puis-je raisonnablement attendre de moi de me sentir à l'aise sur un tout nouveau sujet ?
Qu'est-ce qui fait qu'avec l'âge ma capacité d'apprentissage diminue et comment garder un cerveau le plus affuté possible malgré ça ?
Une autre série de questions auxquelles Marie a pu apporter sa connaissance du cerveau pour répondre.
Marie beaucoup Marie pour la qualité et la fiabilité scientifique de tes réponses.
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🦾 Ressources mentionnées dans l'épisode :
- Livre : Les Vacances de Momo Sapiens: Notre cerveau, entre raison et déraison de Mathias Mathias Pessiglione
🦾 Retrouver Marie et La Fabrique à Neurones :
- Le site de La Fabrique à Neurones
- Le profil LinkedIn de Marie Prevost
- L'adresse email de Marie marie.lafabriqueaneurones@gmail.com
57. Gaetan de Lavilleon (Cog'X) - Préserver ses ressources cognitives
lundi 19 juin 2023 • Durée 58:41
Combien de pauses faut-il que je fasse dans une journée pour rester efficace ?
Quoi faire de pertinent pendant ces pauses ?
Des pauses de combien de temps ?
Tous les combien ?
Est-ce que je vais le sentir que j'ai besoin d'une pause ou c'est déjà trop tard ?
Télétravail ou pas télétravail ?
C'est quoi un environnement physique de travail idéal ?
Quels sont les principes clé à suivre pour chouchouter ma charge mentale ?
C'est moi qui fais n'importe quoi ou ce qu'on me demande n'est pas humainement viable ?
On entend tout et son contraire.
J'ai eu la chance de pouvoir poser ces questions à Gaetan De Lavilleon.
Gaetan est docteur en neurosciences.
Il est co-fondateur de Cog'X, une agence de conseil en ressources cognitives.
En gros : il accompagne les entreprises à mettre en place un cadre de travail qui respecte les contraintes de nos cerveaux et tire au mieux partie de leurs capacités.
Parce qu'on ne va pas se mentir :
1> Notre cerveau, c'est notre outil de travail principal.
2> Et à titre purement perso, c'est mon bien le plus précieux.
J'ai envie qu'il fonctionne le mieux possible, le plus longtemps possible.
Alors intégrer "un peu" d'ergonomie du cerveau dans nos modes de travail me parait un mal nécessaire.
Cette conversation m'a reposé les fondamentaux à prendre en compte si je veux :
1> Préserver mes ressources cognitives.
2> Être vraiment efficace et ne pas être dans une illusion d'efficacité.
3> Et surtout : donner des arguments à mes collègues quand j'agis à l'encontre des conventions établies (genre quand je ressens le besoin d'un truc bizarre comme "je préfère manger toute seule, je passe la journée en réunion")
Cette interview est d'utilité publique à titre collectif et individuel.
Merci 1000 fois Gaetan pour tes partages à la fois étayés, nuancés et actionnables.
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🦾 Retrouver Gaëtan et Cog'X :
- Le site de Cog'X
- Le profil LinkedIn de Gaëtan De Lavilleon
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56. Rahaf Harfoush - Lâcher notre besoin perpétuel de prouver
lundi 5 juin 2023 • Durée 01:12:08
Pourquoi je SAIS qu'il faut que je prenne soin de moi, mais je ne le FAIS pas ?
Je ne suis pas stupide.
Je SAIS qu'il faut faire des pauses.
Je SAIS que ça ne sert à rien de forcer si je n'arrive plus à réfléchir.
Je SAIS qu'il faut que je baisse le niveau de pression que je me mets, et que ça va me permettre d'être plus concentrée, plus créative, plus assertive.
Mais dans la réalité, je ne fais rien de tout ça.
J'y arrive quand je reviens de vacances. Pendant 3 semaines. Et ensuite je repars dans mon tunnel.
Et je vous jure que depuis que je coache précisément sur CE sujet, je me culpabilise encore plus de ne pas toujours y arriver.
Il m'arrive encore de bosser jusqu'à ne plus pouvoir voir mon job en peinture.
Si vous cherchez quelqu'un pour répondre à cette question, ne cherchez plus.
Après un burnout qui l'a empêchée de travailler plusieurs mois, Rahaf Harfoush a fait 3 ans de recherches intensives pour comprendre "pourquoi on sait qu'on doit faire des pauses et on ne le fait pas ?".
Bien sûr la réponse n'est pas "parce qu'on est tous débiles".
Ses réflexions ont abouti au livre "Overbookés" que je ne peux QUE vous recommander.
C'est un bijou déculpabilisant.
Vous n'êtes pas bête. Vous n'êtes pas faible.
Vous êtes juste un humain.
Avec des besoins physiologiques et des limites cognitives.
À qui on a appris qu'il fallait bien travailler à l'école. Faire des efforts. Se battre et faire des sacrifices pour réussir. On n'a rien sans rien, n'est-ce pas ?
À qui on a montré qui méritait de réussir. Qui avait de la valeur dans la société. Via les réseaux sociaux. Via les salaires. Via les intitulés de post. Si t'es pas Head of Something à 35 ans, t'a raté ta carrière.
Tout ça nous conduit à une course effrénée à plus de "on ne sait même plus quoi". Mais sans quoi on a l'impression d'être nul.
On déconstruit tout ça dans ma conversation avec Rahaf Harfoush dans On n'est pas des robots.
Pour tous les accros à la performance (comme moi), cette conversation est thérapeutique.
On parlé :
> De son burnout
> De comment apprivoiser notre créativité
> Des deux plus grosses erreurs dans nos habitudes de travail qui font que l'on s'épuise
> Des questions à se poser pour challenger notre besoin inépuisable de reconnaissance extérieure
> De métriques que certains pays commencent à intégrer dans le PIB pour penser un monde "post croissance"
> Des solutions possibles dans un monde où les métiers du savoir sont menacés par l'IA
Un condensé de sagesse étayé par des études et expérimentations concrètes.
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🦾 Ressources mentionnées dans l'épisode :
- Livre Four Thousand Weeks by Oliver Burkeman
- Poème The Cherry Blossom Tree Poem by Kylee Bartz
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- Sur Instagram @foushy
- Sur son LinkedIn Rahaf Harfoush
- Son livre Overbookés
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55. Noémie Aubron - Imaginer le futur du travail via la fiction
lundi 15 mai 2023 • Durée 01:08:41
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Vous connaissez la newsletter Futur(s) de 15Marches ?
Je ne sais plus comment je suis tombée dessus.
La première fois, je n'ai pas bien compris le concept. C'était trop loin de ce que j'avais l'habitude de lire. La deuxième fois, non plus. Au bout de la troisième fois, j'ai commencé à percuter.
C'était juste génial.
Un OVNI. J'aurais aimé créer un truc comme ça. Qui mêle fiction et faits avérés. Qui
mêle imagination et réalité.
Tous les jeudis, Noëmie Aubron 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗶𝗻𝗲 𝘂𝗻 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗮̀ 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘂𝘅 𝗳𝗮𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
Elle raconte, au présent et en nous immergeant totalement, un avenir possible, extrapolé du présent. Une dystopie toutes les semaines dans votre boite mail. Un récit court, parlant, qui interroge les directions que notre société est en train de prendre.
Et non seulement elle vous propulse dans ce futur possible. Mais en plus les indices de base sont documentés. Tous ces changements qu'on ne voit pas. Ou qu'on fait semblant de ne pas voir. Ou qu'on pense trop loin de nous. Toutes ces tendances qui émergent, qui ne donneront peut-être rien, ou qui fonderont notre futur.
Son job lui-même est fascinant. 𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗻𝗴𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗿𝘁𝘀. Pour avoir devant nous tous les futurs possibles. Et pouvoir le choisir en conscience.
Alors qui de mieux que Noëmie pour questionner nos modes de travail de manière innovante, avec un pas de côté ?
Deux de ses fictions sur le futur du travail servent de base à notre échange.
On a parlé de :
- Pourquoi écrire des fictions ?
- Quel processus suit-elle pour les créer ?
- Quelle est la contre-tendance du job à mission ?
- Où pourrait nous mener la fragmentation du travail ?
- À quoi s'expose-t-on si on va vers une généralisation de l'IA ?
- Quelles tendances sous-estimées risquent de chambouler nos modes de vie ?
- Comment capter de par nous-même ces signaux faibles de ce qui change autour de nous ?
Notre conversation m'a permis de me décentrer. D'ouvrir mes yeux sur d'autres choses.
De voir le monde depuis des angles différents. D'utiliser mon imagination pour imager le monde du présent.
J'espère que cette conversation vous fera voyager autant que moi.
Merci infiniment our notre échange. Si ça éveille votre curiosité, je vous invite vivement à
vous abonner à la newsletter 15Marches (lien dans les notes de l'épisode).
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- Livre Ecotopia par Ernest Callenbach (1975)
- Fictions de la newsletter Futur(s) lues pendant l'épisode :
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54. Laetitia Vitaud - On n'est pas productif tout seul
lundi 24 avril 2023 • Durée 01:07:55
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3 choses que je retiens sur l'avenir du travail de ma conversation avec Laetitia Vitaud.
Laetitia Vitaud, c'est LA référence du futur du travail. Cette autrice dont vous voyez passer les articles provoquants et éclairants toutes les semaines sur LinkedIn.
Autant vous dire : j'étais honorée mais je ne faisais pas la fière en préparant mes questions.
Je n'ai pas été déçue. J'ai été challengée. Et j'en retiens 3 choses.
1 > Être productif ne veut rien dire.
Productivité = Ratio qui mesure une unité d'un facteur de production.
Donc ça dépend de cette unité.
C'est pas pareil si on prend la productivité d'une personne ou d'une heure de travail.
"Si tu fais plus d'heures mais que tu ne produis pas beaucoup plus, ta productivité se
dégrade."
Ça fait clairement écho à mon épisode sur la différence entre valeur, effort et temps avec Mathilde Le Coz.
Pensez-y la prochaine fois que vous vous trouvez ou non productif.
2 > Les métiers qui se féminisent deviennent de moins en moins payés relativement au reste de la population.
Exemple : La magistrature. Par rapport à il y a 40 ans, ce métier est devenu non mixte. Il y a aujourd'hui majoritairement des femmes. Et c'est aussi beaucoup moins payé aujourd'hui.
2 bis > Au contraire, les rares cas de métiers avant occupés par les femmes puis maintenant occupé par les hommes ont été revalorisés.
Exemple : l'informatique. Avant, les "calculatrices" était majoritairement des femmes.
Laetitia parle de masculiniser les professions féminines pour revaloriser les salaires.
Je pense qu'on pourrait revaloriser tout court. Justement parce qu'on sait que ce biais existe.
3 > L'essentiel des métiers de demain n'est pas où on le pense.
L'essentiel des métiers de demain pour lesquels on n'arrive déjà pas à recruter aujourd'hui, sont les métiers du soin et de l'éducation.
En volume, on parle de milliers de personnes.
Le travail du savoir va être impacté par l'IA. Mais le soin, l'éducation : on n'a pas de robots qui
peuvent tout faire.
Or on ne peut pas s'en passer.
Ce sont donc des milliers de personnes (==> femmes) qui vont faire ce travail gratuitement.
Perso ça me fait pas mal réfléchir.
Bien sûr on est allé beaucoup plus loin dans ma conversation avec Laetitia.
On a aussi parlé :
> Des causes principales du burnout, et de comment inverser la tendance
> De comment mesurer la productivité et de la différence entre "valoriser" et "rémunérer"
> De notre modèle économique basé sur un foyer type d'il y a plus de 50 ans
> De l'importance de maintenir les infrastructures qui permettent aux gens de travailler
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- Roman Les sources de Marie Hélène Lafond
- Roman Pleine et douce - Camille Froidevaux-Metterie
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53. Anne-Laure Le Cunff - Se laisser la place d'être productif et créatif
lundi 10 avril 2023 • Durée 56:27
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Ma conversation avec Anne-Laure Le Cunff, fondatrice de Ness Labs, est une piqûre de rappel des fondamentaux de l'hygiène mentale au travail qu'on oublie de mettre en pratique car :
❌On veut toujours tout faire bien du premier coup.
❌On confond l'illusion d'être productif avec le fait d'être vraiment productif.
❌On court après des choses qui ne sont pas bonnes pour nous - 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒𝑧 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑚𝑖 𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑐𝑟𝑒.
❌On peut adorer son travail à s'en exténuer - 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑎𝑑𝑜𝑟𝑒𝑟 𝑚𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑠'𝑒𝑛 𝑒́𝑐œ𝑢𝑟𝑒𝑟.
❌On peut être son propre bourreau - 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑛𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟
𝑠'𝑒𝑚𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑑'𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠𝑝𝑙𝑢𝑠.
Bref, on peut passer des années à forcer sur notre pauvre cerveau et l'épuiser à petit feu. Comme on prendrait petit à petit du poids faute d'une alimentation équilibrée.
Pourtant la science avance. On avait l'excuse de l'ignorance. On ne l'a plus.
On ne sait pas tout mais on sait certaines choses. Par exemple :
✔️Le cerveau a besoin de vide pour créer de nouvelles connexions neuronales et
trouver des solutions créatives - 𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠.
✔️ Le cerveau met du temps pour amorcer une tâche complexe - 𝑛𝑜𝑛, 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑖-ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒
𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑖 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐴 𝑎̀ 𝑍 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑢𝑓𝑓𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡.
✔️ Le cerveau doit faire des erreurs pour apprendre - 𝑜𝑢𝑖, 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑧 𝑑'𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛.
✔️ L'information qu'on consomme, les gens avec qui on passe notre temps, notre alimentation… ont un impact sur notre santé mentale - 𝑜𝑢𝑖, 𝑙𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒.
✔️ Nous sommes câblés pour vouloir plus, mais tout ne se vaut pas. Avoir plus de certaines choses n'est pas corrélé au bien être.
C'est dur de faire différemment même quand on sait tout ça.
La première étape est de comprendre ce que chacun de nos comportements a comme impact réel sur notre cerveau.
Je vous garantis que ça donne envie de changer.
C'est tout l'objet de ma conversation avec Anne-Laure Le Cunff dans ce nouvel épisode de On n'est pas des robots.
Un immense merci à Anne-Laure pour la solidité scientifique et le caractère actionnable de ses conseils.
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52. Mathilde Le Coz - Prendre conscience de ses compétences
lundi 27 mars 2023 • Durée 01:14:07
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C'est la guerre des talents.
On veut susciter un max d'engagement des collaborateurs.
Mais trop d'engagement peut-il être nocif ?
C'est en tout cas le constat que partage Mathilde Le Coz, DRH France du cabinet Mazars et Présidente au Lab RH au micro d'On n'est pas des robots cette semaine.
Réfléchissez-y une seconde.
Vous êtes déjà plein à craquer.
Vous n'avez qu'une envie c'est que le week-end arrive pour pouvoir souffler.
Et un collègue débarque dans votre bureau "Tu peux m'aider là-dessus ? Je ne
m'en sors pas."
Vous ne pouvez pas le laisser là :
" Ça ne se fait pas. "
" Et si c'était moi à sa place ? "
" Et si la prochaine fois c'est dans l'autre sens et que c'est qui ai besoin de lui ? "
" On pourrait me dire que je ne la joue pas assez collectif "
" Et si ça se trouve ce sera pas long "
Vous vous entendez dire "Ok, comment je peux t'aider ?".
Juste avant de le regretter.
Juste avant de vous demander : “dans quelle m*** je me suis encore fourré ?”
Et pour une fois vous ne vous êtes pas carrément proposé de vous-même, sans rien qu'on vous demande, parce que vous le voyiez peiner.
Qu'est-ce qui vous pousse à toujours être trop gentil ?
Exactement ce qu'évoque Mathilde dans l'épisode.
" L'engagement peut être nocif. Le collectif peut être nocif. "
" Parfois, on est tellement engagés émotionnellement que le collectif aliène. Le sur-engagement aliène "
" C'est difficile de se mettre en marge d'un système global."
La solution ?
" Il faudrait tous qu'on ait un déclic. "
En attendant…
Si je n'avais qu'un conseil à vous donner, ce serait celui-là :
La prochaine fois que vous vous sentez obligé de dire “oui” alors que vous aimeriez dire “non”, demandez-vous :
À long terme, est-ce que je sers vraiment le collectif en rognant sur mes propres besoins ?
Vous ne maitrisez pas le déclic des autres.
Mais vous pouvez provoquer le vôtre.
Et c'est déjà un pas immense.
Je remercie 1000 fois Mathilde pour ses partages. J'espère que cette conversation vous plaira.
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