En direct du Marché de l’Art ... – Détails, épisodes et analyse

Et ça repart ! la valse des foires et la programmation de nouvelles expositions s’annoncent tourbillonnantes pour cette rentrée et ce même si …

Même, s'il y a des alertes depuis le premier semestre, du fait d'un contexte géopolitique très instable et d'indicateurs économiques qui clignotent...

D’où sans doute la nécessité de cerner au mieux l’écosystème de l’art contemporain comme son marché mais aussi de savoir décrypter certains signaux…

Sous quels auspices alors se profile cette rentrée 2024 du marché de l'art? Quelles tendances espérer au delà d’une mutation attendue ? Et que nous réserve le monde de l’art et ses artistes si résilients et toujours créatifs ? Décryptage d’une nouvelle rentrée du marché de l'art qui démarre comme attendu et surtout envers et contre tout !

Dans ce second épisode de la Série "Rencontre(s)" que j’ai conçue afin de donner régulièrement la parole à des acteurs-experts du Monde de l'Art - pour notamment échanger sur leur parcours, leur métier et leur perception du Marché de l’Art sous le prisme de leurs pratiques professionnelles -, j'accueille une personnalité riche, érudite et solaire, l'Historienne de l’Art et Enseignant-Chercheur en Histoire de l’Art à la Sorbonne Université, Rose-Marie Ferré. Si j’ai souhaité cette Rencontre(s) aujourd’hui plus particulièrement, c’est parce qu’au delà de sa pluridisciplinarité, Rose-Marie Ferré mène des recherches sur la création contemporaine du simple fait de "L’importance de l’histoire pour comprendre la création (sic)"  et - last but not least - son actualité est pleine de promesses et vous sera dévoilée au terme de cet échange...

Mais quel mois ! A Londres comme à Paris et malgré un contexte international douloureux et inquiétant, les collectionneurs d’art contemporain ont répondu présents lors des invitations aux vernissages nombreux durant la semaine des foires Frieze â Londres puis la Foire Paris+ par Art Basel… Néanmoins des résultats contrastrés enregistrés sur le marché primaire et le marché secondaire de l’art contemporain laissent augurer que les choses sont en train de changer … Et je vous propose alors un premier décryptage illustré par mes pérégrinations de part et d’autre de la Manche et mes discussions de plus en plus transparentes avec certains acteurs du marché de l’art… Avec une note optimiste à la clé car face à une « correction » du marché annoncée et attendue, certains analystes dont je suis, préfèrent relativiser en soulignant l’opportunité formidable qu’elle permet : acquérir des œuvres d’art de valeur au juste prix…

Les analyses du 1er semestre 2023 relatives au marché de l’art international semblent formelles : nous vivons aujourd’hui un moment de « pause » sur le marché … Alors décrypter certaines informations en provenance des quatre coins du globe devient nécessaire pour y voir notamment plus clair dans la bataille que se livrent certaines mega-galeries, pour comprendre la résilience du marché de l’art en Asie du Sud Est, pour pousser un ouf de soulagement avec les galeries françaises … Et pour finalement se dire que certains signaux augurent de belles perspectives !

Actualité oblige, je ne pouvais que consacrer cet épisode en cette fin d’été, à cette belle dynamique qui s’est installée cette année, celle relative aux artistes femmes dans le monde de l’art ! Et le Musée Guggenheim à Bilbao (Espagne) l’a parfaitement intégré en consacrant lors de deux expositions qui feront date, deux artistes femmes si singulières, si remarquables et si différentes dans leur approche artistique : l’artiste japonaise YaYoi Kusama et l’artiste londonienne Lynette Yiadom-Boakye. Alors la « femme artiste » serait - elle l’avenir pour le Marché de l’art ? Quels que soient les augures, et indéniablement, elle le révolutionne et le « nourrit » de sa diversité et pluralité… Enfin !

Des indices de confiance à la baisse, des fermetures de grandes galeries et des ventes aux enchères qui s’essoufflent … Sommes-nous à l’aube d’un nouveau « krack » du marché de l’art qui viendrait redistribuer les cartes ? Des réponses en forme d’analyses sont apportées dans cet épisode, avec des illustrations, et des tendances fortes qui se dessinent comme de nouveaux modes d’acquisition, le fractionnement d’œuvres d’art, qui me fait dire non sans une pointe d’humour au moment de ce « Summer Break » que la question n’est pas véritablement « crash ou pas crash », mais plutôt « cash ou pas cash », puisqu’on assiste à un nouveau mode de « consommation » de l’art ! Sans oublier de souligner que si l’on est saisi par une œuvre, et même si on ne dépense plus sans compter, l’acquérir devient un acte de plus en plus fort de fait car plus mûrement réfléchi…

Apres l’édition 2023 de Art Basel dont je livre mes impressions, je reviens longuement sur les fondamentaux d’une œuvre d’art pour le Marché de l’art tels que repris notamment lors des Assises de l’expertise organisées par la CNE à Paris ce mois-ci, à savoir : la provenance d’une œuvre d’art et sa traçabilité. Et j’ajoute comme « fondamental » pour faire le lien avec le 2ème thème abordé lors de ces assises, l’authenticité de l’œuvre d’art puisque les experts dans son établissement engagent toujours leur responsabilité …

Si en ce joli mois de Mai, le Marché de l’Art ne fait plus ce qui lui plait, c’est notamment parce que des décisions juridiques qui feront date… sont venues apporter des éclairages subtiles sur certaines pratiques : alors quoi de commun entre Andy Wharol, Michael Moebius, Anna Weyant, Lisa Schiff ou Obvious ? A priori rien ! Sauf si vous écoutez cet épisode qui souhaite illustrer ce que la régulation constante et continue du Marché de l’Art - au gré notamment des règlements juridiques des différends - apporte finalement à l’ensemble de ses acteurs et surtout â son fonctionnement complexe, en créant une jurisprudence à laquelle les professionnels du Marché de l’Art se référent toujours plus aux quatres coins de la planète...

Comment les données, les data en anglais, peuvent-elles apporter un quelconque avantage sur le marché de l'art ? L'analyse de la data permet de mieux comprendre les tendances et les comportements des acteurs du marché de l'art et l’Intelligence Artificielle (IA) qui se nourrit de data s’affiche définitivement comme un « game-changer » ! En intégrant l'IA dans leurs pratiques, les collectionneurs et les professionnels du Marché de l’Art pourront tirer partie de nouvelles informations, veritables sésames aujourdhui et demain, pour ce marché non réglementé…

Si le titre de ce nouvel épisode peut décontenancer, il s’agit en fait d’analyser l’avenir de la création humaine à l’ère de l’IA -Intelligence Artificielle- , ni plus ni moins mais avec de nombreux détours et anecdotes, informations, réflexions, pensées qui n’engagent que leur auteur… Pour inviter à l’écoute, je promets une « Happy End » et quelques petits clins d’œils …